«Les gens ont eu peur»: ce que l’on sait sur l’attaque en marge d'un match de foot à Marseille

© Photo Pixabay / DEZALBMarseille
Marseille - Sputnik Afrique, 1920, 26.06.2021
S'abonner
La fusillade qui a éclaté hier soir en marge d’un match de foot inter-quartiers à Marseille a emporté la vie à un joueur, alors qu’un autre a été grièvement blessé. Le règlement de comptes est privilégié par les enquêteurs. Voici les éléments clés connus au lendemain de l’attaque.

Dans la soirée du 25 juin, vers 20h30, des tirs ont retenti aux abords du stade Lamartine à Marseille qui accueillait un match inter-quartiers devant 1.500 spectateurs. Deux joueurs ont été touchés par balles, dont un est décédé. Le 26 juin au matin, l’autre se trouvait dans un état critique.

Panique dans les tribunes

Les deux sportifs amateurs de l’équipe de Malpassé venaient de sortir des vestiaires après avoir disputé un match HCup, a précisé un organisateur auprès de RTL. C’est à ce moment que les occupants d’une voiture les ont visés avec des armes à feu.

«En fait, ça s'est passé à l’extérieur. […] Les gens ont eu peur donc on a fait en sorte de vite fermer les portes au cas où, et dès que ça s’est dégagé on a dit aux gens de rentrer chez eux. Après les policiers sont arrivés et ils ont pris la suite pour mener l’enquête», a-t-il précisé.

Un autre témoin a expliqué auprès de BFM TV que tout allait «très très vite, tout le monde se marchait dessus dans les tribunes».

«J’ai cru que c'était des pétards, au bout du troisième tir on a compris que ce n'était pas des pétards», se souvient-il.

Les victimes ont été prises en charge. Un dispositif de soutien psychologique a été déployé sur les lieux. 

Voiture calcinée 

Les coupables ont pris la fuite à bord de leur voiture, laquelle a été retrouvée incendiée non loin des lieux. D'après les informations d'Actu17, les policiers auraient découvert des étuis de calibre 9 mm sur les lieux.

La piste privilégiée 

Les deux victimes de l’attaque, âgées de 32 et 30 ans, sont connues des services de police. Lesquels privilégient actuellement un règlement de comptes.

«Pour aller aussi loin aussi rapidement, aller directement vers ces deux individus et les exécuter sommairement… C’est qu’on est en face d’individus qui ont préparé leur acte et qui savaient ce qu'ils devaient faire, c'était délibéré», a jugé, au micro de BFM TV, Eddy Sid, délégué SGP Unité Police FO Marseille.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала