Des Jeux olympiques pas comme les autres, sous la menace du COVID-19

© REUTERS / ISSEI KATOJeux olympiques 2020 de Tokyo
Jeux olympiques 2020 de Tokyo - Sputnik Afrique, 1920, 23.07.2021
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Reportés d'un an à cause de la pandémie de COVID-19, les Jeux olympiques d'été de Tokyo s'ouvrent vendredi avec une séance inaugurale qui ne ressemblera à aucune autre.

Reportés d'un an à cause de la pandémie de COVID-19, les Jeux olympiques d'été de Tokyo s'ouvrent vendredi avec une séance inaugurale qui ne ressemblera à aucune autre.

La cérémonie d'ouverture, qui attire habituellement une foule de célébrités et d'anonymes, ne réunira cette année qu'un millier de personnes en raison des restrictions sanitaires, qui pèsent lourdement sur l'organisation des épreuves.

Seuls 15 chefs d'Etat, dont le président français Emmanuel Macron venu représenter le pays hôte des JO de 2024, seront présents aux côtés de l'empereur japonais Naruhito.

C'est à ce dernier que revient la tâche d'ouvrir officiellement les Jeux, comme son grand-père l'empereur Hirohito lors des Jeux d'été de 1964.

L'événement, qui se déroule jusqu'au 8 août, n'a pas bonne presse auprès des Japonais, las des contraintes face à une nouvelle vague de contaminations qu'une campagne de vaccination poussive ne parvient pas à endiguer. La crainte d'un "super cluster" olympique habite aussi les esprits.

Les sponsors se sont retirés pour beaucoup de la compétition, plombée par l'incertitude liée à la propagation du virus.

Pus d'une centaine de personnes impliquées dans les Jeux Olympiques ont déjà été testées positives au COVID-19.

Dans un récent sondage, 68% des personnes interrogées exprimaient des doutes quant à la capacité des organisateurs à contrôler l'épidémie et 55% se disaient opposées au maintien des Jeux.

Les JO ont également fait les frais d'une série de scandales. Dernier en date, le directeur de la cérémonie d'ouverture a été licencié après que des commentaires sur l'Holocauste tenus dans les années 1990 ont refait surface.

Selon les organisateurs, les Jeux, considérés à l'origine comme une aubaine pour l'image du pays et l'économie nippone, devraient coûter environ 13,1 milliards d'euros (15,4 milliards de dollars) au pays. Des experts anticipent des coûts encore plus élevés.

Pourtant, point de spectacle grandiose, de chorégraphies, de lumières, de pyrotechnie comme lors des JO précédents.

L'un des rares moments empruntant à la magie passée sera l'arrivée de la flamme olympique. L'identité du dernier porteur de la flamme est l'un des secrets les mieux gardés des JO.

Le nom de la championne de tennis Naomi Osaka circule.

Loin du faste, ce sont des Jeux plus politiques qui se dérouleront cette année, avec notamment la mise en exergue de l'égalité hommes-femmes avec des délégations menées par un athlète et une athlète, deux porte-drapeaux étant désormais autorisés.

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