Cartouche reçue par courrier: la maire d’une commune des Landes réagit 

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Enveloppe, image d'illustration - Sputnik Afrique, 1920, 05.08.2021
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Après avoir vu son nom affiché sur une guillotine en raison de son soutien aux mesures prises par Emmanuel Macron pour lutter contre le Covid-19, une maire des Landes a porté une autre plainte pour une balle reçue par courrier. Elle se dit «choquée» mais doute que cette action provienne des habitants de sa commune.
Après avoir reçu le 3 août une lettre avec une balle de pistolet de calibre neuf millimètres et un papier où était écrit le mot «collabo», Pascale Requenna, maire de Hagetmau, dans les Landes, a déposé une nouvelle plainte, a-t-elle déclaré auprès de BFM TV le 4 août.
L’édile a indiqué au média que son choix de soutenir les décisions du Président de la République sur l’extension du pass sanitaire et la vaccination obligatoire pour les soignants a «suscité quelques remous sur les réseaux sociaux, et puis, jusque-là, je n’avais jamais été victime de telles menaces».
Elle a noté à BFM TV que celles-ci la «choquent profondément»:
«Elles me surprennent aussi mais je trouve qu'il y a une forme de délitement et d'affaissement de la société. Je ne peux pas comprendre de telles actions, nous sommes dans un pays où la démocratie est le maître-mot, où le débat démocratique existe, les institutions nous protègent. La manifestation est un droit mais la menace et la violence comme moyen d'expression est tout à fait intolérable et inacceptable».
Mme Requenna a poursuivi qu’«on a toujours dit que le maire était l’élu préféré des Français, on dit également que c’est également l’élu "à portée d’engueulade". Or, «il y a une différence à faire entre être "à portée d'engueulade" et des menaces proférées actuellement».
Elle a dit douter que le courrier concerné ait été adressé par des habitants de sa commune:
«Ce qu'il vient de m'arriver, je doute véritablement que ça soit lié à mon action de maire, c'est véritablement lié à une prise de position d'un niveau supérieur».

Des élus menacés 

C’est la deuxième fois en un peu plus d’une semaine que cette maire porte plainte. La première avait été déposée après qu’elle a découvert son nom ainsi que celui des 382 élus ayant salué le 17 juillet «le courage des décisions prises par Emmanuel Macron» sur des guillotines factices. Sur celles-ci, installées à Samadet, Geaune, Saint-Sever et Hagetmau, se trouvait un texte dénonçant le pass sanitaire.
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