Un gendarme sauvé par ses collègues alors qu’il voulait se suicider à Annecy

© AFP 2023 JACQUES DEMARTHON Gendarme (image d'illustration)
Gendarme (image d'illustration) - Sputnik Afrique, 1920, 22.08.2021
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Sans son arme de service, un gendarme s’est retranché seul dans son logement de fonction à Annecy et a déclaré avoir l’intention de mettre fin à ses jours. Ses collègues sont intervenus, l’homme a été hospitalisé.
Grâce à l’intervention de ses collègues, un gendarme déployé à Annecy, qui s’apprêtait à mettre fin à ses jours, a été sauvé, rapporte Le Dauphiné Libéré.
Sans son arme de service, le militaire s’est retranché seul dans son logement de fonction dans la caserne Dessaix et a annoncé vouloir s’ôter la vie. On ignore le moyen qu’il comptait employer. Ses collègues ont réussi à intervenir et à prendre toutes les précautions pour supprimer la menace.
«Nous faisions face à un militaire en proie à des difficultés personnelles qui avait clairement fait part de son intention d’attenter à sa vie», a témoigné auprès du quotidien le colonel Benoît Tonanny, nouveau commandant du groupement de gendarmerie de la Haute-Savoie. «Tout s’est bien terminé, ses jours ne sont plus en danger», a-t-il ajouté.
Affecté à l’escadron de gendarmerie mobile, l’homme a été hospitalisé par les sapeurs-pompiers.

Suicides parmi les gendarmes

Le nombre de suicides constatés dans les rangs de la gendarmerie risque de dépasser celui de l’année dernière, avec au moins sept décès comptabilisés en 2021 contre 10 en 2020, une année «historiquement basse», a indiqué L’Essor de la Gendarmerie nationale.
En 2019, une certaine baisse du taux de suicides (21) a été constatée par rapport à 2018, année durant laquelle 33 gendarmes et 35 policiers s’étaient ôté la vie, a précisé le magazine.
Cette diminution a été observée après la mise en place en mars 2018 d’un plan de prévention du passage à l’acte, indique le Haut Comité dans un rapport publié en février dernier, «sans en tirer de conclusions à ce stade».
Ce plan est basé sur trois stratégies, notamment le renforcement de la politique de prévention des risques psychosociaux, la prise en compte des signes faibles d’un état psychologique difficile, la prise en charge psychologique des effectifs concernés.
L’Essor rappelle que les gendarmes en difficultés peuvent contacter un réseau d’accompagnement dédié ou être pris en charge par les médecins du service de santé des armées. Dans le civil, diverses options sont également proposées, répertoriées par le ministère des Solidarités et de la Santé.
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