Le «Petit Paris» du Cameroun couvert de neige et de grêlons – vidéos

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Grêle (image d'illustration) - Sputnik Afrique, 1920, 10.09.2021
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Une chute de grêle et de neige a été enregistrée dans une région occidentale du Cameroun, et surtout à Bana, surnommée le «Petit Paris» par les Camerounais, relate la CRTV. Le phénomène qualifié de «malédiction» par un ministre est lié aux changements climatiques, d’après les autorités locales.
Des habitants des communes de Bana et de Bakou, dans l’ouest du Cameroun, ont observé le 9 septembre des précipitations sous forme de grêlons et probablement de flocons de neige, relate la chaîne locale CRTV.
Les précipitations ont percé les toits de plusieurs maisons, bloqué la circulation sur certaines routes et causé des dommages aux plantations agricoles.
​Selon le maire de Bana, Jean Baptiste Sanga, le phénomène est lié aux changements climatiques dans le monde.
Commentant auprès d’Actu Cameroun cet évènement extraordinaire, le ministre délégué à la Justice, Jean de Dieu Momo, l’a décrit comme une «malédiction» s’abattant sur Bana, surnommée le «Petit Paris» en raison de ses nombreux châteaux et villas.

Records de froid en Afrique du Sud…

Des températures anormalement basses, accompagnées de chutes de neige, ont été recensées fin juillet dernier en Afrique du Sud.
Au total, selon le service météorologique du pays, 19 records des plus basses températures ont alors été battus dans plusieurs régions sud-africaines.
Le mercure est tombé le plus bas à Kimberley avec -9,9 degrés Celsius, à comparer au dernier minimum de -8,1°C enregistré en juillet 2000.

… et de la pluie au Groenland

Un phénomène également rarissime a été observé à l’autre bout du monde: au Groenland.
Les scientifiques de la station Summit du National Snow and Ice Data Center (NSIDC) des États-Unis, située à près de 3.200 mètres d’altitude sur l’inlandsis du Groenland, ont enregistré le 14 août 2021 de la pluie.
L’évènement est si anormal pour cet endroit que les chercheurs n’étaient pas préparés pour le mesurer: ils n’avaient pas de pluviomètre à disposition.
Selon les spécialistes, ces précipitations ont accentué le phénomène de fonte des glaciers du Groenland déjà amorcé en juillet dernier.
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