Un Pfizer, s’il vous plaît: un café lillois offre un service inédit - photos

© Photo Pexels/Kevin Bidwell / Table de bistrot en acier inoxydableUn bistrot, image d'illustration
Un bistrot, image d'illustration - Sputnik Afrique, 1920, 20.09.2021
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Pour la première fois en France, un bar a été aménagé pour des rendez-vous vaccinaux. Il s’agit du café Le Diplomate, à Lille, qui a révisé les services qu’il offrait pour un jour.
La gérante du bar-tabac Le Diplomate, à Lille, a transformé son établissement en centre de vaccination éphémère samedi 18 septembre, indique France Bleu. Une dose de vaccin, c’est l’option qui y a été proposée presque tout au long de la journée, avec l'accord de l'Agence régionale de santé (ARS).
Fabienne Plouvier a souhaité ainsi remédier aux inquiétudes liées à la vaccination: «L'idée a fleuri à force d'écouter tous les clients qui se sont confiés à moi, sur leur crainte de se faire vacciner», s’est-elle souvenue, interrogée par la radio.
«Faire venir les vaccins dans mon établissement, ça permet qu'ils se sentent rassurés et ma présence les aide beaucoup», a-t-elle expliqué.
La patronne croit avoir enregistré un «flux important» de clients voulant se faire injecter une dose de vaccin. Parmi eux, des individus fragiles, par exemple.
«C'est formidable ce qu'elle fait, elle est à la disposition de beaucoup de monde, de nous, les personnes âgées. Je peux lui dire merci», a indiqué à BFM TV l’un des habitués du café, Jean, 87 ans.
Dans le même temps, des commentaires haineux ou appelant au boycott sont parus sous l’annonce de l’initiative, publiée sur Facebook il y a une semaine.

«Effet de confiance»

La vaccination s’est déroulée entre 9 et 15 heures alors que le bar a été fermé, mais que la partie tabac restait ouverte, selon France Bleu.
Le généraliste Anthony Delcambre et deux infirmiers ont administré le vaccin sans qu’un rendez-vous préalable soit nécessaire.
«On essaye de se rapprocher le plus possible, d'être vraiment à proximité des populations qui sont moins vaccinées, qui ont moins accès aux outils numériques, qui n'ont pas pu se faire vacciner auparavant. Et il y a un effet de confiance qui se crée», a constaté le médecin à BFM TV.
La veille de l'opération, la gérante a décompté une vingtaine d’inscrits: «La plupart des inscrits, ce sont des personnes d'un certain âge pour éviter d'aller en centre-ville. Et il y a 10% de jeunes qui, malheureusement, sont sans-papiers ou qui ont la crainte de se faire vacciner», a-t-elle précisé à France Bleu.
Plus tôt dans la semaine, Emmanuel Macron a fait état de 50 millions de Français primo-vaccinés.
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