Un car avec des passagers à bord attaqué à Montpellier à coups de pioche – vidéo

© Photo pixabay / JacquesBarrettevitre brisée
vitre brisée - Sputnik Afrique, 1920, 22.09.2021
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Si la raison de cette attaque à la pioche en plein jour demeure encore inconnue, une vidéo postée sur les réseaux sociaux permet d’ores et déjà de juger de la violence des faits, mais aussi de l’indifférence des témoins.
La vidéo d’une scène de grande violence a été mise en ligne ces derniers jours sur les réseaux sociaux. Un conducteur a volontairement brisé les vitres et le pare-brise d’un car fin août en plein jour. Le chauffeur et les passagers présents sur les lieux sont restés impuissants face à cet acte de vandalisme.
"C’est fou", crie l’un des passagers.
"La police, vite, vite. Mais c’est dangereux", ajoute un autre.
Il s’agit d’un car de la ligne FlixBus qui rallie plusieurs fois par semaine l’Espagne à Montpellier, précise Actu Occitanie. La vidéo a été mise en ligne sur les réseaux sociaux par le conducteur du bus qui réside à Tenerife, aux Canaries. Selon le média, le conducteur de la camionnette aurait pu être involontairement bloqué par le chauffeur du car et, apparemment furieux, a positionné son véhicule de façon à barrer la route au car.
C’est alors qu’il vient prendre une pioche à l’arrière de sa fourgonnette pour briser les vitres et le pare-brise du car, avant de quitter tranquillement les lieux.
"Il était dans cette voiture et il est parti?", lance alors un passager exaspéré.
En effet, le vandale s’en est allé, bien qu’en fin de la vidéo on puisse voir plusieurs personnes à l’arrêt du bus. Mais celles-ci semblent observer calmement l’acte du casseur. Et dire que la scène s’est déroulée sous les yeux d’un enfant assis sur le siège avant de la camionnette…
Toujours selon Actu, la police a récupéré la vidéo amateur et les bandes des caméras de vidéosurveillance avec le numéro de la plaque d’immatriculation de la voiture du vandale pour diligenter des investigations.

Aussi bien en Seine-Saint-Denis qu’à Nice

Ce cas d’attaque contre un bus n’est pas unique. Le 11 décembre dernier, un véhicule a été vandalisé en Seine-Saint-Denis après qu’une rixe a éclaté à l’intérieur. Celle-ci a dégénéré et les voyous sont descendus pour attaquer le véhicule depuis l’extérieur, en brisant ses vitres à l’aide de pierres et à coups de bâtons.
Malgré l’arrivée de la police, aucun individu n’a pu être interpellé.
Fin septembre 2018, une bande d’une trentaine de jeunes munis de battes de baseball et de sabres ont frappé un bus à Angoulême. Encore une fois, à l’arrivée de la police, les agresseurs étaient dispersés et aucune interpellation n’a eu lieu. Le lendemain, les chauffeurs de la ville ont alors refusé de reprendre leur service faisant valoir leur droit de retrait.
Le 4 février 2019, un bus a été caillassé à Nice par des jets de projectiles. Et ce après des jets de pierres, la veille, sur un autre bus au niveau de Nice Nord.
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