Tirs de Kalachnikov et homme cagoulé dans un clip tourné à Bruxelles? Une enquête ouverte - vidéo

© FSB / Accéder à la base multimédiaFusil d'assaut Kalachnikov
Fusil d'assaut Kalachnikov - Sputnik Afrique, 1920, 11.10.2021
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Une Kalachnikov semble avoir été utilisée pour le tournage d'un clip de rap en plein Bruxelles. Une vidéo ayant été diffusée sur le Web, la police a ouvert une enquête. Elle devra établir si l’arme était réelle.
Une enquête a été ouverte dans la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles après la mise en ligne sur les réseaux sociaux, le 9 octobre, d'une vidéo montrant le tournage d’un clip où apparaît ce qui ressemble à une Kalachnikov. Elle est brandie et utilisée en pleine ville par un homme cagoulé.
Les enquêteurs doivent établir si l’arme est réelle ou factice et quand le clip a été réalisé, selon le média bruxellois néerlandophone Bruzz cité par l'agence de presse belge Belga. Celle-ci a reçu une confirmation auprès du porte-parole de la zone de police.

Une demande rejetée

C’est un secrétaire du syndicat de la police SNPS, indigné, qui a partagé samedi des images de l’individu en train de tirer vers le ciel avec une arme ressemblant à une Kalachnikov depuis un balcon d'immeuble.
Il pourrait s’agir du tournage d’un clip du rappeur bruxellois Gotti Maras, précise Belga.
Selon la police, une demande d’enregistrement de clip a bien été présentée, mais elle a été rejetée "parce que des informations insuffisantes ont été fournies sur ce qui était exactement filmé".

Des musiciens qui enfreignent la loi

Si les soupçons se confirment, Gotti Maras viendra allonger la liste des rappeurs ayant eu des problèmes avec les forces de l’ordre. Ainsi, il y a moins d’un an, son confrère français S-pion a été interpellé par la police lors du tournage d’un clip pour suspicion de distribution de cannabis.
Deux vidéos postées précédemment par ce rappeur ont poussé la police à cette mesure. Il y montrait des sachets remplis d'herbe ressemblant à du cannabis.
Le tournage d’un autre clip à Rennes, en septembre 2020, où des jeunes se sont présentés avec des armes factices de type airsoft devant la caméra pour illustrer une chanson, s’est soldé par une intervention de la police.
De nombreux clips sauvages ont également perturbé, ces dernières années, la vie de plusieurs villes. Par exemple en juin 2020, lorsque les habitants du XIXe arrondissement de Paris ont été terrorisés par un tournage sauvage nocturne. Les riverains ont signalé à la police la présence d’une quinzaine d’hommes cagoulés et munis d’armes, lesquelles se sont finalement révélées factices.
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