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Au Soudan, des soldats prennent d'assaut la télévision d'État
Au Soudan, des soldats prennent d'assaut la télévision d'État
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Des soldats ont pris d'assaut le siège de la radiotélévision d'État soudanaise à Omdourman, ville-jumelle de Khartoum uniquement séparée par un pont sur le... 25.10.2021, Sputnik Afrique
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"Des employés sont retenus", ajoute le ministère alors que la télévision d'État diffuse actuellement un long concert de musique traditionnelle.Les dirigeants civils aux mains des militairesLes forces armées au Soudan ont arrêté lundi les dirigeants civils, notamment le Premier ministre en raison de son refus de soutenir leur "coup d'État", a déclaré le ministère de l'information après des semaines de tensions entre militaires et civils se partageant le pouvoir depuis 2019.Dans un pays où internet a été coupé, seul un canal subsiste: des communiqués du ministère de l'Information mis en ligne sur Facebook.Puis, a-t-il ajouté, "après qu'il a refusé de soutenir le coup d'Etat, des forces armées ont arrêté le Premier ministre Abdallah Hamdok et l'ont emmené vers un lieu non identifié".La tension est montéeLe Soudan connaît une transition précaire entachée de divisions politiques et de luttes de pouvoir depuis que l'armée a poussé au départ l'ancien président Omar el-Béchir en avril 2019 après trois décennies de pouvoir sous la pression d'une énorme mobilisation populaire. Depuis août de la même année, le pays est dirigé par un Conseil de souveraineté composé pour moitié de civils et pour moitié de militaires.Mais ces derniers jours, la tension est montée entre les deux camps. Le 16 octobre, des pro-armée ont planté leurs tentes devant le palais présidentiel où siègent les autorités de transition, partagées entre civils et militaires selon la transition qui devait s'achever en 2023.En réponse, le 21 octobre, des pro-civils sont descendus par dizaines de milliers dans les rues des différentes villes du pays, dans un joyeux festival pour, disaient-ils, "sauver" leur "révolution", le soulèvement qui a mis fin en 2019 à 30 années de dictature d'Omar el-Béchir.Depuis, le sit-in des pro-armées a débordé ailleurs dans Khartoum. Dimanche matin, premier jour de la semaine, ils ont bloqué un des principaux ponts de la ville créant des embouteillages monstres. Et le soir, ils sont de nouveau ressortis, brûlant des pneus en travers de route.Face à eux, l'Association des professionnels et le syndicat des médecins également très actif en 2019 ont appelé à la "désobéissance civile".
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Au Soudan, des soldats prennent d'assaut la télévision d'État
Des soldats ont pris d'assaut le siège de la radiotélévision d'État soudanaise à Omdourman, ville-jumelle de Khartoum uniquement séparée par un pont sur le Nil, a indiqué lundi le ministère de l'Information qui parle d'un "coup d'État".
"Des employés sont retenus", ajoute le ministère alors que la télévision d'État diffuse actuellement un long concert de musique traditionnelle.
Les dirigeants civils aux mains des militaires
Les forces armées au Soudan ont arrêté lundi les dirigeants civils, notamment le Premier ministre en raison de son refus de soutenir leur "coup d'État", a déclaré le ministère de l'information après des semaines de tensions entre militaires et civils se partageant le pouvoir depuis 2019.
Dans un pays où internet a été coupé, seul un canal subsiste: des communiqués du ministère de l'Information mis en ligne sur Facebook.
"La plupart des ministres et les membres civils du Conseil de souveraineté ont été arrêtés" et ce, "par des forces militaires", a-t-il d'abord annoncé.
Puis, a-t-il ajouté, "après qu'il a refusé de soutenir le coup d'Etat, des forces armées ont arrêté le Premier ministre Abdallah Hamdok et l'ont emmené vers un lieu non identifié".
Le Soudan connaît une transition précaire entachée de divisions politiques et de luttes de pouvoir depuis que l'armée a poussé au départ l'ancien président Omar el-Béchir en avril 2019 après trois décennies de pouvoir sous la pression d'une énorme mobilisation populaire. Depuis août de la même année, le pays est dirigé par un Conseil de souveraineté composé pour moitié de civils et pour moitié de militaires.
Mais ces derniers jours, la tension est montée entre les deux camps. Le 16 octobre, des pro-armée ont planté leurs tentes devant le palais présidentiel où siègent les autorités de transition, partagées entre civils et militaires selon la transition qui devait s'achever en 2023.
En réponse, le 21 octobre, des pro-civils sont descendus par dizaines de milliers dans les rues des différentes villes du pays, dans un joyeux festival pour, disaient-ils, "sauver" leur "révolution", le soulèvement qui a mis fin en 2019 à 30 années de dictature d'Omar el-Béchir.
Depuis, le sit-in des pro-armées a débordé ailleurs dans Khartoum. Dimanche matin, premier jour de la semaine, ils ont bloqué un des principaux ponts de la ville créant des embouteillages monstres. Et le soir, ils sont de nouveau ressortis, brûlant des pneus en travers de route.
Face à eux, l'Association des professionnels et le syndicat des médecins également très actif en 2019 ont appelé à la "désobéissance civile".