Darmanin condamne des tags "inacceptables" contre la police à Savigny-le-Temple

© AP Photo / Michel EulerGérald Darmanin
Gérald Darmanin - Sputnik Afrique, 1920, 31.10.2021
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Les tags invitant à "couper la tête d'un policier" ou "violer une policière" pour 500.000 euros ont également suscité la colère et l'indignation de tous les syndicats de police, des représentants des gardiens de la paix aux commissaires.
Gérald Darmanin a condamné les tags "inacceptables", appelant au meurtre ou au viol de policiers, découverts le 30 octobre au soir dans un quartier de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne).
"On peut penser que c'est à cause, ou grâce, aux nombreuses interventions (de la police) et à ce harcèlement des points de deal (...) qu'il y a ces réactions inacceptables", a affirmé le ministre de l'Intérieur devant la presse, lors d'un déplacement au commissariat de cette commune classée en zone de sécurité prioritaire (ZSP).
"Ici à Savigny cette semaine, (il y a eu) six interpellations, dont une très importante", liées au trafic de stupéfiants, a indiqué Gérald Darmanin.
Les auteurs des tags, retrouvés dans le hall d'un immeuble sans que la date de leur inscription ne soit connue, ont notamment dressé un "tableau de prime", invitant à "couper la tête d'un policier" ou "violer une policière" pour 500.000 euros et à "raffaller (sic) la police à coup de Kalashnikov" pour 100.000 euros.
Une enquête a été ouverte pour menaces sur personnes dépositaires de l'autorité publique et confiée à la sûreté départementale, a indiqué à l'AFP le parquet de Melun.
"Ces tags d'une violence inouïe ont proféré des menaces de mort avec des mises à prix absolument abjectes", a réagi dans un communiqué la préfecture de Seine-et-Marne, assurant que "la lutte contre tous les trafics va s'intensifier dans les jours à venir".
Ces tags ont également suscité la colère et l'indignation de tous les syndicats de police, des représentants des gardiens de la paix aux commissaires.
"Il y a des années on recevait des jets de pierre, aujourd'hui on passe encore et encore à un cran supplémentaire dans la violence. Le climat devient de plus en plus inquiétant vis-à-vis de l'intégrité physique de nos collègues", a déclaré à l'AFP Frédéric Lagache, délégué général du syndicat Alliance.
"Ces ordures ont la chance que les policiers soient bridés par les instructions. Sinon ça fait longtemps qu'on aurait fait le ménage", a tweeté de son côté Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat Unité-SGP.
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