Biden conspué pour son cortège de 85 véhicules au Vatican avant la COP26

© REUTERS / EVELYN HOCKSTEINLe Président américain Joe Biden
Le Président américain Joe Biden - Sputnik Afrique, 1920, 01.11.2021
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Le changement climatique est à l’ordre du jour du G20 et de la COP26 auxquels participe notamment Joe Biden. Alors qu’il reproche à la Russie et à la Chine leur manque d'engagements, le Président américain s’est retrouvé au centre des critiques pour son cortège de 85 véhicules vers le Vatican.
Le Président américain s’est rendu le 28 octobre en Europe pour le G20 à Rome et la COP26 à Glasgow, les deux sommets portant notamment sur le réchauffement climatique. La première visite de Joe Biden a été accordée le 29 octobre à la Cité du Vatican, et son mode de transport lui a valu une pluie de critiques. En effet, son cortège comprenait 85 véhicules, selon le New York Post.
"Biden arrive au Vatican. Son cortège est looong", a tweeté le journaliste du Washington Post Chico Harlan, publiant une vidéo du cortège qui a permis à d'autres d’ironiser sur cette situation alors que l'un des principaux objectifs du voyage de Joe Biden est de discuter de la réduction des émissions carbone.
"Pas exactement respectueux du carbone", a renchéri Michael Robinson Chavez, un photographe du Washington Post.
Il n’est cependant pour l’heure pas clair si les véhicules du cortège étaient électriques ou hybrides, bien qu’il s’agissait de limousines, de SUV et de fourgonnettes énergivores standard.
Le 29 octobre, dans la Cité du Vatican, Joe Biden s’est entretenu plus d'une heure avec le pape François auquel il a "rendu hommage" pour ses appels à lutter contre le changement climatique et la pandémie. Le pape a en effet exhorté vendredi les dirigeants politiques "à apporter des réponses efficaces à la crise écologique".
La Russie et la Chine pourtant fustigées
Le 31 octobre, lors d'une conférence de presse à l’issue du G20, le Président américain a critiqué la Russie et la Chine pour leur manque d'engagements climatiques:

"La Russie et la Chine ne se sont fondamentalement pas manifestées en termes d'engagements pour faire face au climat. Et c’est pourquoi les gens devraient être déçus par cela. J'ai moi-même été déçu".

Des accusations réfutées par le porte-parole du Kremlin qui assure que la Russie fait d'énormes efforts pour réduire le fardeau sur le climat, continuera à les appliquer systématiquement et "devance de nombreux pays, y compris d'Europe occidentale, sur la transition vers des méthodes de production moins intensives en carbone".
Dmitri Peskov a d’ailleurs noté que ce processus "exige des mesures adéquates de la part de tous les États".
Les États-Unis à la COP26
Alors qu’il avait fait de la lutte contre le changement climatique une priorité électorale en 2020, le 46e Président des États-Unis risque de se retrouver dans une situation délicate lors de la COP26 qui a débuté le 31 octobre à Glasgow (Écosse) et qui se tiendra jusqu’au 12 novembre.
Le sommet devait initialement permettre à Joe Biden de présenter les efforts fournis par les États-Unis pour affronter le changement climatique et exhorter les autres pays à prendre des mesures similaires, mais son plan d'investissement de 1.500 à 2.000 milliards de dollars consacré aux dépenses sociales et au climat et le plan sur les infrastructures de 1.000 milliards de dollars qui comprend également des mesures liées au climat restent bloqués dans des querelles intrapartisanes.
Néanmoins, la Maison-Blanche promet une "déclaration très forte" du Président lors de ce sommet considéré comme crucial pour l'avenir de l'humanité.
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