Pour le FMI, la France devra reprendre son effort de consolidation budgétaire en 2023

© Sputnik . Natalia SeliverstovaLe Fonds monétaire international
Le Fonds monétaire international - Sputnik Afrique, 1920, 09.11.2021
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La France devrait continuer de mener une politique budgétaire modérément expansionniste l'an prochain avant de se consacrer au redressement progressif des finances publiques à partir de 2023, recommande FMI dans un rapport publié mardi.
Dans les conclusions de sa revue annuelle de l'économie française, le Fonds monétaire international (FMI) relève sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France pour cette année, à 6,75% contre 6,3% précédemment, mais abaisse dans le même temps celle pour 2022, à 3,7% contre 3,9% dans ses dernières prévisions, publiées mi-octobre.
Face à une économie encore en phase de récupération après la crise sanitaire et alors qu'une reprise de l'épidémie de COVID-19 ne peut être complètement exclue, le FMI estime que le gouvernement devrait se concentrer l'an prochain sur les investissements susceptibles de limiter les stigmates de la crise et de soutenir la croissance à moyen terme.
En revanche, le FMI estime dans son rapport qu'à partir de 2023, la France devra relancer une consolidation budgétaire progressive passant notamment par la réduction de la dépense publique afin de reconstituer les amortisseurs budgétaires et d'engager la dette publique sur une trajectoire de baisse significative.
Le projet de loi de finances pour 2022, actuellement en cours de discussion au Parlement, acte la fin du "quoi qu'il en coûte" mis en oeuvre pendant la crise, mais a été revu depuis sa présentation fin septembre pour intégrer de nouvelles dépenses.
Outre le financement du volet 2022 du plan d'investissement "France 2030" et du Contrat d'engagement jeune, a aussi été rajouté le financement des différentes mesures de soutien déployées par le gouvernement à quelques mois de la fin du quinquennat ("chèque énergie", "chèque inflation" et encadrement des prix du gaz et de l’électricité).
Conséquence: initialement prévu à 4,8% du PIB en 2022, le déficit public a été revu le mois dernier à 5,0% du PIB pour l'an prochain.
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