Le port du masque, même à l’extérieur, est de nouveau obligatoire dans ces départements français

© Sputnik . Oxana BobrovitchPort du masque obligatoire à Paris. Noël approche...
Port du masque obligatoire à Paris. Noël approche... - Sputnik Afrique, 1920, 17.11.2021
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Plusieurs villes et départements ont réintroduit le port obligatoire du masque, que ce soit à l’extérieur ou dans les lieux soumis au pass sanitaire. La tendance tend à se généraliser avec l’apparition de la cinquième vague, mais suscite quelques oppositions dans le monde politique.
Le port du masque obligatoire a été étendu ou renforcé dans plusieurs départements face à la hausse des contaminations. D’après un décompte du Parisien, neuf départements (Nord, Marne, Loir-et-Cher, Haut-Rhin, Saône-et-Loire, Hérault, Alpes-Maritimes, Ariège et Vendée) l’exigent à l’extérieur, et pas seulement lorsqu’il y a foule (gares, écoles, marchés, files d’attente, etc.). Les restrictions varient selon les zones et ne concernent parfois que des villes.
De plus, dans les métropoles de 12 départements (Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Vienne, Loir-et-Cher, Creuse, Lozère, Rhône, Marne, Hautes-Alpes, Haute-Savoie, Bas-Rhin et Alpes-Maritimes), le port du masque est à nouveau obligatoire à l’intérieur, même dans les lieux qui demandent le pass sanitaire.
Le quotidien souligne ainsi l’hétérogénéité des mesures sur l’ensemble du territoire, avec des départements à faible taux d’incidence qui ont renforcé les restrictions, face à des départements plus touchés où celles-ci sont moins strictes. Le gouvernement a tout de même imposé depuis le 15 novembre à toutes les écoles d’imposer le masque aux élèves et aux enseignants.

Contre le masque

Le maire de Cannes David Lisnard, candidat à la présidence de l’Association des maires de France, a affirmé sur Public Sénat que "le masque en extérieur, on sait que ça ne sert à rien, sauf s’il y a une densité stagnante, comme sur un marché". Il dénonce dès lors des "lois inutiles" qui "affaiblissent les lois nécessaires". "Ça démotive le citoyen et ça tue un peu le lien civique".
Invitée sur Franceinfo, Marine Le Pen a exprimé son opposition au port du masque chez les enfants de cinq à 12 ans tel qu’annoncé lundi. Un avis partagé par un autre candidat à la présidentielle, Jean-Frédéric Poisson, pour qui "le masque à l’école est une ineptie".

Cinquième vague

Rappelant que le variant actuel est "extrêmement transmissible", le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy a mis en garde ce mercredi sur France Inter contre un relâchement des gestes barrières.

"Si je porte un masque ce matin, ce n’est pas par hasard. Il faut qu’on remette le masque. Je sais que c’est difficile, je sais que tout le monde en a marre, moi le premier", a-t-il insisté.

Selon lui, la cinquième vague de l’épidémie "est là depuis la mi-octobre" en Europe et devrait s’accélérer "dans les prochaines semaines". Il affirme que cette nouvelle hausse de cas "n’est pas un échec des vaccins", tout en concédant qu’ils "perdent une partie de leur efficacité après six mois" et "protègent assez peu et mal contre la transmission et l’infection".
Pour lui, une "troisième dose pour tous" sera nécessaire et il évoque même la "construction d’un vaccin régulier, comme la grippe, tous les ans". Quant à la vaccination des 5-12 ans, il attend de voir "s’il y a des effets secondaires" aux États-Unis, où la décision a déjà été prise.
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