Explosion du port de Beyrouth: la Russie remet au Liban les images satellitaires

© AFP 2023 JOSEPH EIDUn an après l'explosion du port de Beyrouth
Un an après l'explosion du port de Beyrouth  - Sputnik Afrique, 1920, 22.11.2021
S'abonner
Souhaitant aider le Liban à élucider les causes de l’explosion qui a détruit des milliers de bâtiments à Beyrouth le 4 août 2020, la Russie lui a remis les images satellitaires de la zone réalisées ce même jour.
Plus de 15 mois après l’explosion dévastatrice dans le port de Beyrouth, la Russie a remis à la partie libanaise les images prises par ses satellites de la zone le jour du drame, a fait savoir le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"À la demande du gouvernement libanais, nous lui avons transféré les images satellitaires préparées par Roskosmos [agence spatiale russe, ndlr]", a déclaré le chef de la diplomatie russe devant les journalistes à l’issue des négociations avec son homologue libanais Abdallah Bou Habib.
M.Lavrov espère que les images en question aideront à élucider les causes de la déflagration qui a fait plus de 200 morts et provoqué des destructions majeures dans la ville.
Il a également annoncé avoir discuté avec M.Bou Habib de l’éventuelle participation de compagnies russes dans la reconstruction des infrastructures détruites par l’explosion.

Explosion dans le port

La déflagration d’une puissance évaluée à l’équivalent de 1.500 tonnes en TNT s’est produite dans le port de la capitale libanaise le 4 août 2020. Des milliers de bâtiments ont été détruits ou endommagés à Beyrouth et dans ses banlieues. 219 personnes ont trouvé la mort et plus de 300.000 autres sont restées sans toit.
Le ministère libanais de l’Intérieur a par la suite établi que l’explosion était survenue lors de travaux de soudage, faisant détonner plus de 2.700 tonnes de nitrate d’ammonium stockées depuis six ans sans mesures de précaution dans un entrepôt.
L’enquête sur l’explosion est pourtant au point mort en raison des plaintes pour impartialité à l’encontre du juge chargé des investigations, Tarek Bitar. Début novembre, ce dernier a dû suspendre, pour la troisième fois, ses investigations après un recours présenté par l’ancien ministre Youssef Fenianos.
Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала