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Covid-19

Le variant Omicron n’a encore tué personne: les premières données de l’OMS rassurent

© AP Photo / Denis FarrellLe titre d'un journal après la propagation du variant Omicron du Covid-19
Le titre d'un journal après la propagation du variant Omicron du Covid-19 - Sputnik Afrique, 1920, 06.12.2021
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Bien qu’il soit trop tôt pour tirer des conclusions définitives, les premiers rapports suggèrent que les personnes atteintes de l’Omicron ont tendance à être moins fortement malades qu’avec les autres variants, selon l’OMS. Certaines seront toutefois hospitalisées en soins intensifs.
Les données sur le variant Omicron du Covid-19 qui arrivent chaque jour à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) permettent de faire de premières estimations sur la gravité des symptômes. Personne n’en est encore mort.
"Les premiers rapports suggèrent que les personnes atteintes de l’Omicron ont tendance à avoir un déroulement de la maladie moins grave, mais il est trop tôt pour l’affirmer", a signalé à CBS l’épidémiologiste américaine Maria Van Kerkhove, responsable de la gestion de la pandémie au sein de l’OMS.

Se préparer à des hospitalisations en soins intensifs et à des morts

Elle a expliqué que cela pourrait être lié aux stades précoces de la contamination.
"Cela peut prendre quelques semaines avant que nous comprenions réellement combien de ces personnes développeront une forme grave."
Même si les contaminés présentent des symptômes moins graves, certains auront besoin d’être hospitalisés.
Ces personnes "devront être hospitalisées en soins intensifs et certaines mourront", avertit la spécialiste.
"Plus d'hospitalisations pourraient signifier plus de décès, et nous ne voulons pas que cela se produise en plus d'une situation déjà difficile avec le Delta circulant dans le monde", conclut-elle.

Un variant déjà recensé sur tous les continents

La nouvelle souche du coronavirus, baptisée Omicron, a été initialement détectée en Afrique australe. Depuis que les autorités sanitaires sud-africaines en ont alerté l’OMS le 24 novembre, des contaminations avec ce variant ont été constatées dans une trentaine de pays sur tous les continents.
Si les premières infections en dehors d’Afrique australe ont pu être rattachées à des personnes ayant voyagé dans la région, les premiers cas de transmission locale apparaissent désormais aux États-Unis, en Australie ou en Espagne par exemple.
L’OMS juge élevée la "probabilité que l’Omicron se répande au niveau mondial" bien qu’elle n’ait pas encore de réponses exactes aux questions relatives à sa contagiosité, à l’efficacité des vaccins existants et à la gravité des symptômes.
L’Organisation assure n’avoir "aucune information" concernant d’éventuels décès des suites de l’Omicron.
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), basé à Stockholm, a indiqué le 3 décembre que "les données préliminaires suggèrent un avantage substantiel" sur le variant Delta jusqu’ici dominant.
D’après l’ECDC, l’Omicron "pourrait causer plus de la moitié des infections provoquées par le virus SARS-CoV-2 dans l’Union européenne d’ici les tout prochains mois".
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