Trump tacle Biden en amont de son entretien avec Poutine

© Sputnik . POOL / Accéder à la base multimédiaVladimir Poutine et Joe Biden à Genève
Vladimir Poutine et Joe Biden à Genève - Sputnik Afrique, 1920, 07.12.2021
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Ironisant sur le côté "inégal" pour les États-Unis du prochain entretien Biden-Poutine, l’ancien Président américain juge que ce sera "comme mettre les Patriots de la Nouvelle-Angleterre contre une équipe scolaire".
Alors que les chefs d’État russe et américain s’apprêtent à tenir des négociations à huis clos par le biais d’une visioconférence, Donald Trump a profité de cette occasion pour lancer une pique à son successeur, s’exprimant sur la chaîne de télévision Newsmax TV.
Interrogé sur la façon dont il aurait mené ces négociations avec son ancien homologue, Donald Trump a souligné que tous deux n’avaient "jamais eu aucun problème" et qu’ils s’entendaient bien, même si, à son avis, "personne n’a été plus dur avec la Russie" que lui-même. Il a qualifié de la même manière ses relations avec Kim Jong-un et Xi Jinping.
"Maintenant je vois que Biden va négocier avec Poutine et ce n’est pas un match égal. Ce n’aurait pas été un match égal aux heures de grande écoute. Ce n’est pas un match égal pour notre pays", a estimé l’ancien Président.
D’après lui, cet entretien sera "comme mettre les Patriots de la Nouvelle-Angleterre [équipe de football américain, ndlr] contre une équipe scolaire".

Ce qui sera au cœur des discussions

Cette réunion annoncée il y a quelques jours aura lieu cinq mois après la première rencontre Biden-Poutine à Genève le 16 juin 2021.
Comme l’a précisé Youri Ouchakov, conseiller du Président russe, le dialogue entre les deux leaders devrait s’inscrire dans le droit fil des négociations de Genève avec des sujets tels que les relations bilatérales, l'ordre du jour international, dont "l'Afghanistan, l'Iran, la crise ukrainienne, la Libye, éventuellement la Syrie", mais aussi le dossier de la stabilité stratégique.
Quant à la partie américaine, Joe Biden envisage de rappeler ses préoccupations "devant les activités militaires russes à la frontière avec l’Ukraine et […] réaffirmer le soutien américain à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l’Ukraine".
Face aux allégations de Kiev concernant les soi-disant intentions russes de lancer une offensive contre l’Ukraine, Moscou les rejette, accusant elle-même la partie ukrainienne de préparer sa propre offensive dans l’est de son territoire, en proie à un conflit armé. Des informations démenties également par l'Ukraine.
Auparavant, le porte-parole du Kremlin avait déclaré que la Russie déplaçait ses forces armées sur son territoire et qu’elle le faisait comme elle l’entendait. Cela ne menace personne et ne doit concerner personne, avait ajouté Dmitri Peskov.
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