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Présidentielle française 2022
La prochaine élection présidentielle française va se dérouler du 10 au 24 avril 2022.

La percée de Valérie Pécresse se confirme dans un autre sondage

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Valérie Pécresse affiche une véritable poussée dans les sondages après avoir remporté l’investiture LR, selon un récent sondage. Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon ont peu bénéficié de leurs meetings respectifs du 5 décembre, tandis que Marine Le Pen voit sa qualification au second tour menacée.
"Valérie Pécresse réussit son entrée en campagne, puisqu’elle gagne de quatre à six points par rapport à nos précédentes enquêtes", commente le 8 décembre dans Le Parisien Brice Teinturier, directeur délégué d’Ipsos. En effet, le sondage Ipsos Sopra Steria pour Le Parisien et Franceinfo confirme sa percée après le congrès des Républicains (LR).
La candidate LR pour la présidentielle obtient 16% des intentions de vote, à égalité avec Marine Le Pen pour se qualifier au second tour derrière les 25% d’Emmanuel Macron. "Les candidats peu connus qui remportent une victoire surprise connaissent une hausse dans les sondages. On l'a vu à gauche en 2011 avec François Hollande, en 2016 avec François Fillon et en 2017 avec Benoît Hamon", rappelle sur Franceinfo Mathieu Gallard, directeur de recherche à l'institut Ipsos Sopra Steria.
Reste à voir comment Mme Pécresse confirmera la force de sa candidature dans les prochaines semaines afin que cette montée ne soit pas qu’une "bulle" liée à sa récente victoire. Pour rappel, Benoît Hamon avait grimpé jusqu’à 16% dans les sondages début 2017 avant de n’obtenir que 6% lors du scrutin d’avril.
"Les sondages, ça va et vient. Mais ce qui est intéressant c’est de sentir qu’il y a une envie d’alternance dans le pays, d’alternance concrète avec des solutions pour le pays", avait-elle réagi le 7 décembre, alors donnée à 20% des voix (+11 points) et gagnante au second tour face à Macron, selon le sondage Elabe pour BFM TV.

Réaction de Le Pen

Reléguée en troisième position d’après cette enquête, Marine Le Pen avait indiqué auprès de l’AFP ne pas croire "une demi-seconde" au niveau actuel de popularité de la présidente de la région Île-de-France. "LR a fait 8% aux européennes. Je le pense possible que si vraiment ils vident Macron", a-t-elle ajouté, sans toutefois exclure un second tour entre elle-même et Mme Pécresse.

Des meetings peu influents

Le week-end dernier a également été rythmé par les meetings d’Éric Zemmour à Villepinte et de Jean-Luc Mélenchon à La Défense, sans que cela ne se ressente dans les sondages de cette semaine. Le premier, qui a annoncé la création de son parti Reconquête, perd un point par rapport au mois précédent (14%).
Jean-Luc Mélenchon, s’il reste premier parmi les candidats à gauche, n’obtient que 8% des intentions de vote (-1 point). Il a lancé dimanche son "parlement de l’Union populaire" de 200 membres, dont certains hors de son parti La France insoumise, visant à se réunir chaque mois pour apporter chiffres, tactique et stratégie à sa candidature. Appelant au "combat" face à la montée des droites, il a toutefois refusé la proposition d’Anne Hidalgo d’organiser une primaire de la gauche.
Le sondage a été réalisé sur 1.500 personnes majeures, représentatives de la population française, qui ont été sondées par Ipsos Sopra Steria par Internet de lundi (06/12) à ce mercredi matin (08/12). Cette enquête est soumise à une marge d’erreur allant de 0,9 à 3,1 points. Seuls ceux se disant certains d’aller voter, soit environ un sur deux, ont ensuite été inclus dans les résultats. Ces scores pourraient donc évoluer au fil de l’avancée de la campagne.
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