Palais de l’Élysée - Sputnik Afrique, 1920
Présidentielle française 2022
La prochaine élection présidentielle française va se dérouler du 10 au 24 avril 2022.

Valérie Pécresse, un caillou dans la chaussure du Président pour 2022?

© AFP 2023 ERIC PIERMONTValérie Pécresse
Valérie Pécresse  - Sputnik Afrique, 1920, 09.12.2021
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À en croire un récent sondage Elabe, Valérie Pécresse pourrait l’emporter au second tour des Présidentielles de 2022. Victorieuse à la primaire de la droite, la candidate LR est-elle la mieux placée pour barrer la route d’Emmanuel Macron à l’Élysée?
«D’abord avec les sondages, il faut être prudent, même si celui-ci fait plaisir», confie à demi enjoué Éric Pauget. Le député Les Républicains (LR) des Alpes-Maritimes, fidèle soutien de Valérie Pécresse, est l’invité de Sputnik donne la parole.
Le sondage Elabe du mardi 7 décembre donnant Valérie Pécresse gagnante au second tour face à Emmanuel Macron confirme selon lui «une dynamique» enclenchée par la candidate. Celle qui la semaine dernière avait créé la surprise en emportant la primaire fermée de LR devant Éric Ciotti aurait de bonnes chances, à en croire le député LR, de rebattre les cartes de 2022.
«Pour la première fois, un candidat de la droite républicaine peut battre le Président de la République actuel. On sort du schéma Macron-Le Pen dans lequel on voulait nous enfermer depuis plus d’un an», analyse-t-il.
Reste que son rival Éric Ciotti cumulait au second tour près de 40% des suffrages de la primaire. Avec des idées considérées comme «plus à droite» et plus fermes que celles de Valérie Pécresse. Réussir à concilier ces deux électorats LR aux idéaux antagonistes n’est-il pas voué à l’échec? Cette «diversité» de points de vue au sein de la droite n’effraie pas Éric Pauget pour qui, en réalité, «les oppositions ne sont pas aussi marquées qu’on veut bien le dire».
«Sur le fond, idéologiquement, Valérie Pécresse et Éric Ciotti sont très proches, considère-t-il à notre micro. Par contre, il y a des différences d’expression et de sémantique. Par exemple, sur les détenus islamisés, radicalisés, Éric Ciotti a parlé d’un “Guantanamo à la française”, ce qui a fait couler beaucoup d’encre. Valérie Pécresse parle dans son programme d’une “détention de sureté”. Et bien, les deux, c’est la même chose.»
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