Un destroyer américain quitte la mer Noire, les désaccords entre Moscou et Washington persistent

© Photo Domaine public/Mr. Paul FarleyL’USS Arleigh Burke près de la Crète, image d'illustration
L’USS Arleigh Burke près de la Crète, image d'illustration - Sputnik Afrique, 1920, 15.12.2021
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L’USS Arleigh Burke est en train de quitter la mer Noire, selon l’US Navy, qui précise que le navire a effectué des opérations avec des pays membres de l’Otan et des partenaires. Pour Moscou, il s’agit d’une énième preuve de la présence accrue de forces de l’Alliance déstabilisant la sécurité régionale.
La sixième flotte des États-Unis a annoncé ce mercredi le départ du destroyer américain lance-missiles Arleigh Burke de la mer Noire en direction de la Méditerranée.
"L’USS Arleigh Burke (DDG-51) a commencé sa route vers le sud pour passer de la mer Noire à la mer Méditerranée après avoir effectué des opérations maritimes avec des alliés et des partenaires de l’Otan", indique un message posté sur Twitter.
Depuis le 25 novembre, le navire militaire a visité les ports de Varna en Bulgarie et de Constantza en Roumanie.
La Défense russe avait précédemment annoncé que ses forces armées surveillaient l’activité de l’Arleigh Burke depuis son entrée en mer Noire il y a trois semaines.
Conformément à la Convention de Montreux, la durée de séjour en mer Noire des petits navires de guerre des pays non riverains de cette mer en temps de paix ne doit dépasser 21 jours.
Plus tôt cette année, l’USS Arleigh Burke avait patrouillé les eaux des mers Baltique et de Barents.

Une des "lignes rouges" pour la Russie

Le destroyer Arleigh Burke est entré en mer Noire au moment où deux autres bâtiments militaires américains, l’USS Porter et l’USS Mount Whitney, se trouvaient déjà dans la zone.
Les autorités russes ont à plusieurs reprises exprimé leur préoccupation concernant la présence militaire accrue de l’Otan dans la région, la qualifiant de provocation et de facteur déstabilisant la sécurité régionale.
Les activités des forces armées américaines, qui se sont considérablement intensifiées ces derniers temps près des frontières russes, ont été un des sujets de discussion lors de la rencontre par visioconférence entre Vladimir Poutine et Joe Biden le 7 décembre.
Bien que les Présidents russe et américain aient convenu de poursuivre le dialogue dans le domaine de la sécurité, peu après leur conversation, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a souligné que le sujet des "lignes rouges" formulées par Moscou restait "un désaccord très sérieux entre la Russie et les États-Unis".
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