Londres prêt à faire part de ses premières données sur l’Omicron

© REUTERS / DADO RUVICOmicron SARS-CoV-2
Omicron SARS-CoV-2 - Sputnik Afrique, 1920, 22.12.2021
S'abonner
Alors que le Royaume-Uni atteint un pic de contaminations avec plus de 82.800 cas quotidiens désormais recensés, les autorités sanitaires disposent de données montrant que le variant Omicron est moins sévère que le Delta, selon Politico. Ces données confirment celles sud-africaines.
L'Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni (UKHSA) doit publier avant Noël ses premières données réelles sur la gravité du variant Omicron, rapporte Politico.
D’après celles-ci, les Britanniques infectés par l’Omicron sont moins susceptibles de tomber gravement malades qu’avec le Delta. Les symptômes plus légers s’expliquent probablement en partie en raison du grand nombre de personnes vaccinées et précédemment infectées et, peut-être, parce que l’Omicron est intrinsèquement plus bénin.
L'UKHSA a cependant constaté qu’il allait peut-être entraîner un grand nombre d'hospitalisations.

Le risque de décès reste élevé

En outre, les experts ont trouvé des preuves que pour ceux tombant gravement malades il existait toujours un risque élevé d'hospitalisation et de décès. L'UKHSA a également confirmé que la transmissibilité de l’Omicron était très élevée et que les infections pourraient monter en flèche.
Boris Johnson a déclaré mardi 21 décembre qu'il existait encore une "incertitude" sur la gravité exacte de l'Omicron et son impact sur le taux d'hospitalisation.
Les conclusions de l’UKHSA sont similaires à celles d’un nouveau document des experts d’Afrique du Sud. Le Financial Times indique que d'après celui-ci les personnes atteintes de l’Omicron sont "nettement moins susceptibles d’être hospitalisées". Cependant, une fois à l’hôpital, leurs résultats ne sont pas nécessairement meilleurs qu’en cas de contamination par le variant Delta.

L’un des pays les plus touchés d’Europe

Le Royaume-Uni traverse actuellement un pic de contaminations avec un taux journalier moyen de 82.800 cas. Le 21 décembre, 89.609 cas et 173 décès ont même été recensés.
Le 20 décembre, les conséquences de l’infection par l’Omicron ont été annoncées par le vice-Premier ministre britannique.

"Nous savons [que l’Omicron, ndlr] se répand très rapidement. Nous avons actuellement 104 hospitalisations dues à celui-ci, nous avons eu 12 décès. Mais il y a un décalage dans le temps en termes de données donc nous ne savons pas vraiment à quel point ça va être grave", a déclaré Dominic Raab.

"La seule chose que nous savons, c’est que ceux qui reçoivent une piqûre de rappel bénéficient d’une protection efficace à plus de 70%", a-t-il ajouté.
Le pays est l’un des plus touchés par la pandémie en Europe avec près de 148.000 morts. Boris Johnson a fait voter de nouvelles restrictions, dont le port du masque à l’intérieur des espaces publics, sauf dans les pubs et restaurants, et l’instauration d’un pass sanitaire pour entrer en boîte de nuit ou participer à de grands événements.
Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала