Elle crie "Allahu Akbar" après avoir tenté de percuter plusieurs véhicules à Marseille

© AFP 2023 LOIC VENANCEVoiture de police
Voiture de police - Sputnik Afrique, 1920, 25.12.2021
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Une conductrice a semé la panique à Marseille le 22 décembre en se mettant à prier près de sa voiture sur le côté de la voie avant de tenter de percuter des véhicules. Connue de la police pour destruction de bien privé, elle dit être "en relation avec des terroristes" et a crié "Allahu Akbar", d’après Le Figaro. Aucun blessé n’est à déplorer.
Une femme de 34 ans a été interpellée le 22 décembre après avoir tenté de percuter volontairement plusieurs voitures sur un col du massif des Calanques à Marseille, relate le 24 décembre Le Figaro en se référant à une source proche du dossier.
Des automobilistes ont alerté les forces de l’ordre en signalant la présence de cette femme priant au bord de la route, près de sa voiture. Le véhicule était dangereusement garé au col de la Gineste, route sinueuse reliant Marseille et Cassis.
Suite à cette prière, la femme a pris le volant et s’est mise à tenter de percuter d'autres conducteurs. L’un d’eux a même pensé qu’elle voulait "se jeter dans le vide" et est sorti de son automobile pour essayer de la calmer.
Le témoin a ensuite entendu qu’elle parlait sur haut-parleur avec un homme lui ordonnant: "S’il s’approche tu appuies!"
Elle a alors tenté de le percuter, sans succès.
Dans la foulée, la suspecte, qui était voilée, a aussi crié "Allahu Akbar" à plusieurs reprises lors de son arrestation. Le quotidien précise qu’elle est connue des services de police pour destruction de bien privé, mais est inconnue du renseignement territorial.

Deux hospitalisations en psychiatrie

En outre, la trentenaire tenait un Coran à la main et s’est vantée d’avoir "bien agi" ainsi que d’être "en relation avec des terroristes".
Suite à ces faits, la suspecte a été placée en garde à vue et conduite aux urgences à la suite d’un malaise avant d’être hospitalisée en psychiatrie.
Le Figaro indique également que la femme, résidant auparavant à Limoges, avait déjà séjourné en hôpital psychiatrique en mars 2019 à cause de son état "délirant et paranoïaque".
Aucun blessé n’est à déplorer. Les investigations sont en cours.
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