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Covid-19

Favorable au pass sanitaire, le professeur Caumes explique pourquoi il est contre le pass vaccinal

© AFP 2023 BERTRAND GUAYUn centre de vaccination non loin de Paris (archive photo)
Un centre de vaccination non loin de Paris (archive photo) - Sputnik Afrique, 1920, 03.01.2022
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Le professeur Éric Caumes a jugé sur CNews que le pass vaccinal n’était pas une bonne idée. Il estime également que vacciner les enfants contre le variant Omicron ne devrait plus être une priorité. Dans un même temps, l’urgentiste Patrick Pelloux plaide sur BFM TV pour la vaccination obligatoire de ceux-ci.
Après avoir défendu le pass sanitaire, le professeur Éric Caumes, infectiologue à l’hôpital parisien Hôtel-Dieu, pourfend lundi 3 janvier sur CNews le potentiel recours au pass vaccinal, actuellement examiné par les députés à l’Assemblée nationale.
"Le pass sanitaire c’était une excellente idée, c’était un vrai courage politique en juin dernier, mais là le pass vaccinal, non", tranche-t-il. Selon lui, il convient de garder sur un pied d’égalité les personnes qui sont vaccinées et celles qui ont obtenu une immunité naturelle via la contamination: "On n’a pas à imposer aux gens de se vacciner alors qu’ils ont été infectés la semaine d’avant ou le mois d’avant".
"Ce qui compte c'est d'être immunisé", résume-t-il. Alors que le variant Omicron est devenu majoritaire dans le pays, que les dernières études jugent moins grave que le Delta, il n’estime plus prioritaire la vaccination des enfants. "L’Omicron […], c’est un rhume chez les enfants, pour l’immense majorité d’entre eux. Et donc on ne va pas vacciner les enfants contre un rhume".

Vaccination des enfants

Un avis que ne partage pas Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France. Dimanche sur BFM TV, il s’est dit favorable à l’obligation vaccinale des enfants. "C’est nécessaire pour protéger les enfants, et sur les années futures", a-t-il justifié. Pour rappel, la vaccination a été ouverte aux 5-11 ans en France le 15 décembre, pour ceux qui présentent des risques de forme grave, puis à tous ceux de cette tranche d’âge une semaine plus tard.
Elle n’a toutefois pas obtenu l’engouement escompté jusqu’à maintenant. Le 30 décembre, le secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance, Adrien Taquet, a fait savoir auprès du HuffPost que 64.000 enfants avait reçu une dose, alors que 5,8 millions y sont éligibles. C’est 17 fois moins, proportionnellement et sur une semaine, que la vaccination des adolescents de 12 à 17 ans en juin dernier, selon Le Parisien. "Nous sommes dans la période des vacances, des fêtes, il y a une montée en puissance et ça va réaccélérer à la rentrée", a avancé M.Taquet.
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