Les cadeaux de Noël d’un détenu de Carcassonne n’ont pas été livrés

© Photo Pixabay / Free-PhotosPrison (image d'illustration)
Prison (image d'illustration) - Sputnik Afrique, 1920, 03.01.2022
S'abonner
Des chocolats, de la résine de cannabis, un téléphone, de l’alcool… Voici ce que contenait la hotte de cadeaux qu’un homme de 23 ans a tenté de livrer à un détenu le 1er janvier, rapporte L’Indépendant.
Tentant d’envoyer des petits cadeaux de Noël à un détenu de la maison d’arrêt de Carcassonne, un jeune de 23 ans a été interpellé le premier janvier, relate le journal L’Indépendant.
L’homme s’apprêtait à expédier son colis directement depuis la gendarmerie qui se trouve près de la maison d’arrêt quand il a été repéré par les forces de l’ordre. Le paquet qu’il a voulu jeter à partir de la cour de la caserne contenait des chocolats, de la résine de cannabis, un téléphone et de l’alcool.
Pris en flagrant délit, le jeune Toulousain aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés lors de son audition. Il a été placé en garde à vue et a passé une nuit dans les locaux de la compagnie de gendarmerie de Carcassonne, avant d’être libéré le dimanche 2 janvier, précise le journal. Il doit maintenant être jugé selon la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), en mars.

Livraisons illégales dans les prisons

Les cas de livraison d’objets aux détenus ne sont pas si rares, non seulement en France, mais aussi dans d’autres pays. La façon la plus simple d’envoyer un colis illégal dans une maison d’arrêt est le jet par-dessus les murs, les "projections" en jargon pénitentiaire. Le Parisien évoque notamment les balles de tennis qui sont parfois utilisées pour faire passer un portable à un détenu.
Néanmoins, des livreurs s’évertuent également à faire passer des colis contenant drogue, téléphones portables, nourriture par de nombreux autres moyens, y compris en utilisant les nouvelles technologies et notamment les drones. En France, des cas de cette nature sont enregistrés chaque année. En février 2021, un drone chargé de stupéfiants avait chuté dans l'enceinte du centre pénitentiaire de Nancy-Maxeville, en Meurthe-et-Moselle. En mars, un groupe de jeunes a essayé de livrer du gaz hilarant avec un drone à l’intérieur de la prison de Périgueux, relate France Bleu.
À part en France et aux États-Unis, de nombreuses tentatives ont été recensées en Belgique, au Canada, en Suisse et en Allemagne. L’un des premiers passages de stupéfiants à l’aide de drone a ainsi été détecté aux États-Unis en 2015.
Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала