Édouard Philippe réagit aux mots polémiques de Macron sur les non-vaccinés

© AFP 2023 THOMAS COEXÉdouard Philippe
Édouard Philippe  - Sputnik Afrique, 1920, 05.01.2022
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Suite aux phrases polémiques d’Emmanuel Macron concernant les non-vaccinés, l’ancien Premier ministre a tenu à le défendre en expliquant que "le Président s’exprime parfois de façon familière". De plus, il a estimé que "tout le monde a compris ce qu’il voulait entendre".
Si les propos d’Emmanuel Macron, qui a déclaré le 4 janvier vouloir "emmerder" les non-vaccinés, ont déclenché une polémique et provoqué l’indignation de ses opposants politiques, Édouard Philippe a volé à son secours.
Invité ce mercredi 5 janvier sur France 2, l’ancien Premier ministre a indiqué que "le Président s’exprime parfois de façon soutenue, parfois de façon familière".
"Il y a un terme assez familier. Je crois que tout le monde a compris ce qu'il voulait entendre. C'est lui qui dira s'il le regrette", a-t-il expliqué.
"Le Président de la République veut avant tout sortir de cette période [de la crise sanitaire, ndlr]. Il veut également que les personnes qui ont un schéma vaccinal complet ne subissent pas les contraintes et le contre coup dû au fait qu’entre 8 et 10% de la population refuse de se faire vacciner. Et je partage cette idée", a commenté le maire du Havre.
Mais, d'après lui, "il y a une question derrière qui est plus intéressante que la polémique qui va évidemment prospérer sur le terme: c'est la question de la vaccination obligatoire".
"Je comprends qu'on réfléchisse, qu'on hésite, qu'on débatte", mais "je préférerais qu'on se pose la question collectivement, y compris sur le plan législatif", et "qu'on impose le principe d'une vaccination obligatoire", a-t-il ajouté.
Il a également rappelé que le gouvernement avait en 2017 "décidé de rendre obligatoire un grand nombre de vaccins pour les enfants. C'est applicable depuis le 1er janvier 2018 et ça donne de bons résultats".
De plus, dans la soirée du 4 janvier, l’un des proches de M.Macron a confirmé auprès de Franceinfo que "ce n’est pas une petite phrase, c’est un raisonnement".

Une suspension de l’examen du projet de loi

Cette interview du Président au Parisien a été publiée alors que les députés siégeaient pour examiner le projet de loi sur le pass vaccinal. De nombreuses contestations ont perturbé la suite de la séance.
Ce 5 janvier, ils doivent reprendre le débat.
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