Le secrétaire général de l’OTSC explique quand ses forces quitteront le Kazakhstan

© Sputnik . Mikhail Voskresenskiy / Accéder à la base multimédiaВоеннослужащие перед погрузкой в вертолет на командно-штабных учениях «Взаимодействие-2018» в Киргизии
Военнослужащие перед погрузкой в вертолет на командно-штабных учениях «Взаимодействие-2018» в Киргизии - Sputnik Afrique, 1920, 06.01.2022
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Les forces de l’OTSC se retireront du Kazakhstan dès que ses autorités seront en mesure de contrôler la situation dans le pays sans aide extérieure, assure le secrétaire général de l’organisation.
L'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) espère que ses forces n'auront pas à rester longtemps au Kazakhstan, a déclaré son secrétaire général Stanislav Zas dans un entretien accordé à Sputnik.
"Nous espérons que leur présence sera de courte durée", a indiqué M.Zas, évoquant un délai de "quelques jours ou quelques semaines".
Selon lui, une fois que les autorités kazakhes auront décidé que la situation dans le pays est stabilisée et peut être contrôlée sans assistance des pays membres de l’OTSC, alors "l’opération sera bien sûr terminée et toutes les troupes seront retirées".
Il a d’ailleurs souligné que les forces de maintien de la paix sont autorisées à recourir aux armes à feu en cas d’attaque de "bandes armées" visant un objet ou site sous leur protection.

Violente contestation

Un contingent de la paix de l’OTSC a été envoyé au Kazakhstan en réponse à l’appel de son Président Kassym-Jomart Tokaïev sur fond de manifestations massives qui avaient éclaté dans l'ouest du pays le weekend dernier après une hausse des prix du gaz.
Le bilan des violences s’élève pour le moment à des "dizaines" de morts selon la police, tandis que le ministère kazakh de la Santé rapporte que plus d’un millier de personnes avaient été blessées, dont 62 grièvement.
Auparavant, Moscou a indiqué considérer les protestations au Kazakhstan comme une tentative de saper la sécurité et l’intégrité du pays qui est d’ailleurs "orchestrée de l’intérieur". Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a estimé que l’envoi d’une aide militaire extérieure dans cette République ex-soviétique d’Asie centrale rappelait "des situations à éviter".
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