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Covid-19

Avec l’Omicron, on est presque face à une nouvelle pandémie, selon un épidémiologiste

© REUTERS / DADO RUVICOmicron SARS-CoV-2
Omicron SARS-CoV-2 - Sputnik Afrique, 1920, 07.01.2022
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"On est presque face à une nouvelle pandémie avec ce variant Omicron", estime l’épidémiologiste Antoine Flahault. D'après lui, on ne sait pas encore quel sera le sommet de cette vague d’extraordinaire ampleur en Europe de l’Ouest.
Invité de RTL Soir jeudi 6 novembre, l’épidémiologiste et directeur de l’Institut de santé globale de Genève Antoine Flahault s’est exprimé sur la percée du variant Omicron qui prend progressivement la place du Delta. Il s’est cependant abstenu de faire des prédictions sur le pic des contaminations en jugeant l’affaire trop périlleuse.
D’après lui, la vague Omicron s’est branchée sur la vague Delta à peu près au moment où celle-ci atteignait son pic, autour du 15 décembre. La vague Delta n’étant pas encore terminée, on assiste à sa jonction avec une vague Omicron qui est d’une extraordinaire ampleur.

"On est presque face à une nouvelle pandémie avec ce variant Omicron. C’est-à-dire à quelque chose qui n’a pas beaucoup de rapport avec ce qu’on a connu jusqu’à présent. On n’a pas connu de telle amplitude de contaminations et cette vague est tellement forte que même si le variant est peu virulent, et heureusement qu’il l’est peu, les conséquences vont être très désorganisatrices", estime l’épidémiologiste.

La vaccination protège mais ne bloque pas la transmission

Alors que 99% des contaminations ont lieu dans les lieux clos et mal ventilés, il a insisté sur l’importance extrême de la vaccination face à la propagation de l’Omicron.
"Elle permet de protéger les personnes contre les hospitalisations, contre les complications graves. En revanche, ce que l’on voit, c’est que le vaccin ne permet pas de bloquer la transmission. Il la réduit probablement, mais ne permet pas de la bloquer. Les digues vaccinales sont perforées en permanence par ce variant Omicron."

L’Omicron apparemment responsable de 79% des cas positifs sur une semaine

Le système de santé français se trouve au bord de la saturation et les hôpitaux sont débordés.
Le 6 janvier, Santé publique France a fait état de 261.481 nouvelles contaminations, troisième indicateur historique de l’épidémie après la veille (332.252) et l’avant-veille (271.686).
À ce jour, 21.169 Français étaient hospitalisés et 3.759 étaient en réanimation.
Au niveau national, 79% des cas positifs de la semaine allant du 27 décembre au 3 janvier correspondent à une suspicion d’Omicron. En Île-de-France, où ce variant est devenu majoritaire juste avant Noël, 83,9% des contaminations recensées chaque jour lui sont désormais dues.
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