"Ce n’était pas un choix, c’était une nécessité": Ankara commente l’achat de S-400 russes

© Sputnik . Sergey Malgavko / Accéder à la base multimédiaSystèmes de missiles S-400
Systèmes de missiles S-400 - Sputnik Afrique, 1920, 08.01.2022
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L’acquisition de systèmes anti-aériens S-400 a été pour la Turquie "une nécessité", affirme son ministère de la Défense. L’achat de missiles russes a provoqué une crise dans les relations entre Ankara et Washington.
L’achat de systèmes de missiles anti-aériens S-400 russes par la Turquie a été dicté par l'obligation d’assurer la sécurité du pays, a déclaré ce samedi 8 janvier le ministre turc de la Défense nationale, Hulusi Akar.
"Ce n’était pas un choix, c’était une nécessité. Il s’agit d’un système qui ne fera de mal à personne s’il n’y a pas d’attaque ni de menace. Notre priorité est la sécurité de notre pays qui compte 84 millions de personnes", a fait valoir le haut fonctionnaire, cité par l’agence de presse locale Anadolu.
Selon lui, il est possible de trouver "des solutions logiques et raisonnables" à toute question liée à l’achat des S-400 par Ankara.

Tensions avec Washington

En septembre 2019, la Russie a achevé la livraison de deux systèmes anti-aériens S-400 à la Turquie, ce qui a provoqué une crise dans les relations entre Ankara et Washington. Les États-Unis avaient demandé à la Turquie de renoncer à l’achat de missiles russes au profit de Patriot américains, ce qu’elle a repoussé.
Washington a ainsi refusé de fournir à Ankara des chasseurs de cinquième génération F35A et l'a menacé de sanctions en vertu d’une loi américaine interdisant tout contrat avec des entreprises du secteur russe de l’armement.
En réaction, le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, a notamment évoqué la possibilité d’acquérir l’avion russe dernier cri Su-57. En octobre 2020, il a d’ailleurs confirmé que son pays avait effectué un premier essai des S-400.
Par la suite, M.Erdogan a assuré que la Turquie maintenait son projet d’acheter à la Russie un second lot de systèmes S-400, considérés par Washington comme une menace pour ses avions de combat F-35 ainsi que pour le dispositif de défense de l’Otan dont la Turquie est membre.
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