Après "le cannibale des Pyrénées", un meurtrier s’enfuit du même hôpital psychiatrique à Toulouse

© Photo Pixabay / larahcv / ToulouseToulouse
Toulouse - Sputnik Afrique, 1920, 24.01.2022
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Un deuxième patient s’est évadé en une semaine de l’hôpital Marchant de Toulouse. Quatre jours après la fuite du "cannibale des Pyrénées", c’est un homme interné après avoir commis deux meurtres qui est parvenu à s’échapper pour plusieurs heures.
Deuxième évasion en une semaine au Centre hospitalier Gérard Marchant de Toulouse, rapporte Actu Occitanie.
Dimanche 23 janvier, quatre jours après que le "cannibale des Pyrénées" s’est échappé de cet établissement psychiatrique, un autre patient est parvenu à s’évader.
L’individu, qualifié de "dangereux et instable", est l’auteur de deux meurtres. Selon les informations d’Actu, le dernier a été commis a priori lors d’une autorisation de sortie.

Une cavale sans conséquence

Recherché par plusieurs patrouilles de la police toulousaine, il a été retrouvé et interpellé plusieurs heures après sa fuite à environ 2,5 kilomètres de l’établissement.
Aucune agression n’a été constatée pendant sa cavale.
L’incident a eu lieu quatre jours après l’évasion le 19 janvier de Jérémy Rimbaud, surnommé "le cannibale des Pyrénées", interné en hôpital psychiatrique après avoir tué en 2013 un nonagénaire.

Arrêté grâce à des témoins d’une nouvelle agression

Il a pu être interpellé grâce à des témoins de son agression avec une barre de fer contre une femme âgée qui promenait son chien.
Diagnostiqué d’un syndrome post-traumatique après son service en Afghanistan, Jérémy Rimbaud avait décidé d’arrêter son traitement qui l’ensuquait et l’empêchait de faire du sport.

Reconnu pénalement irresponsable

En 2013, alors âgé de 26 ans, il avait atrocement tué un agriculteur de 90 ans, éventrant sa victime pour lui arracher le cœur et la langue qu’il a ensuite mangés. Il avait également tenté de tuer un autre villageois qui avait réussi à se défendre.
Jérémy Rimbaud avait alors expliqué aux gendarmes qui l’avaient interpellé avoir "obéi à un message d’origine supérieure".
L’ex-soldat a été reconnu irresponsable pénalement et soumis à des mesures de sûreté dont l’internement en psychiatrie, l’interdiction de posséder une arme ou d’entrer en contact avec les victimes.

Évasion du "vampire de Nanterre"

En mai 2021, une autre évasion d’un hôpital psychiatrique a fait beaucoup de bruit: un individu interné depuis 17 ans pour le meurtre d’un jeune de 20 ans en 2004 à Nanterre.
Surnommé "le vampire de Nanterre", il avait poignardé en pleine rue sa victime dans la bouche et au niveau des vertèbres cervicales. Des témoins l’avaient entendu "boire et aspirer" le sang de la victime qui coulait sur le bitume. Il avait été arrêté le lendemain du meurtre. Sa cavale a duré cinq jours.
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