La Russie rejette les accusations des Pays-Bas et de l’Ukraine sur le crash du MH17

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Lieu du crash du vol MH17 abattu en Ukraine - Sputnik Afrique, 1920, 26.01.2022
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Accusant la Russie d’être impliquée dans le crash du MH17 en Ukraine en 2014, les plaintes des Pays-Bas et de l’Ukraine sont basées sur de "fausses preuves", a déclaré un représentant russe auprès de la Cour européenne des droits de l’homme lors d’une audience à Strasbourg. Par conséquent, Moscou exige leur rejet.
a Russie n’a rien à voir avec le crash du Boeing 777 de la Malaysia Airlines dans l’est de l’Ukraine en 2014, et la plainte néerlandaise déposée auprès de la Cour européenne des droits de l’homme est fondée sur de faux témoignages et preuves, a dénoncé ce 26 janvier un représentant russe auprès de l’institution.
Une déclaration faite à Strasbourg le jour de l’ouverture de l’examen des plaintes portées par les Pays-Bas et l’Ukraine en juillet 2020 à l’encontre de la Russie accusée d’être impliquée dans la catastrophe aérienne.
Les accusations sont basées sur "une distorsion des faits, de fausses preuves et affirmations", a affirmé Mikhail Vinogradov, raison pour laquelle "les autorités de la Fédération de la Russie nient leur implication et responsabilité" de cet accident.
Ce faisant, Moscou demande à la justice de rejeter la totalité des plaintes néerlandaises et ukrainiennes, poursuit-il, pointant que les événements décrits par les plaignants ont eu lieu "dans les régions de Donetsk et de Lougansk, soit en dehors du territoire de la Russie".

Rejet des accusations de non-assistance

M.Vinogradov a assuré que Moscou a toujours fait preuve de disponibilité et a proposé de porter son assistance aux Pays-Bas pour aider à enquêter sur cette affaire, accomplissant la plupart des demandes d’entraide judiciaire.
Ce alors que "les autorités néerlandaises prêtent manifestement la Cour européenne à confusion", prétendant que Moscou n’a pas répondu à une partie, voire à la totalité, de ces demandes.
La Russie a reçu 29 demandes d’entraide judiciaire de leur part, dont 28 ont été accomplies, a noté le représentant russe. La dernière est en cours d’exécution. "Aucune demande néerlandaise n’est restée sans réponse", conclut-il.
La Cour européenne des droits de l’homme a commencé ce 26 janvier à examiner la pertinence de cette plainte contre la Russie, déposée dans un premier temps par Amsterdam et réunie par la suite avec celle de Kiev. La date du procès avait initialement été fixée au 24 novembre 2021, mais a été reportée en raison du retrait de l’un des magistrats.

Investigations sur la cause du crash

Reliant Amsterdam à Kuala Lumpur, un Boeing 777 de Malaysia Airlines s’est écrasé le 17 juillet 2014 dans le Donbass, région ukrainienne plongée dans un conflit armé. Les 298 passagers et membres de l’équipage ont été tués.
Les investigations sont menées par la Joint Investigation Team (JIT) comprenant des représentants ukrainiens, néerlandais, belges, australiens et malaisiens. Selon leur conclusion tirée en septembre 2016, l'avion a été abattu par un missile sol-air Bouk de fabrication russe tiré depuis une zone qui était à l'époque contrôlée par les unités d’autodéfense des républiques autoproclamées. Celles-ci ont déclaré ne pas disposer d’armes sol-air d’une telle portée.
En juin 2019, la JIT a désigné trois citoyens russes, Igor Guirkine, Sergueï Doubinski et Oleg Poulatov, ainsi qu’un ressortissant ukrainien, Léonid Khartchenko, comme étant impliqués dans la catastrophe.
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