Nouvelle attestation d’autorisation pour les 5-11 ans

© Photo Pexels/ Ketut Subiyanto / -Un enfant qui porte un masque
Un enfant qui porte un masque - Sputnik Afrique, 1920, 27.01.2022
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Deuxième changement en trois semaines: il ne faudra plus que l’accord d’un seul parent pour vacciner les enfants de 5 à 11 ans. Une nouvelle attestation d'autorisation parentale a été mise en ligne par le gouvernement.
La vaccination a été ouverte à l’ensemble des 5-11 ans le 22 décembre 2021. Bien qu’il n’y ait aucune obligation, les enfants peuvent se faire vacciner contre le Covid-19 si l'un de leurs parents n’est pas contre. Cependant, depuis, la règle a changé plusieurs fois. Si initialement l’accord d’un parent était suffisant, le 6 janvier le ministère de la Santé a indiqué que l’accord des deux parents était nécessaire.
Le 26 janvier, cette modalité a été de nouveau modifiée par Olivier Véran. Désormais, seul l'accord d'un des parents est requis. Il devra être remis au personnel dans le lieu de vaccination.
Quant à la nouvelle attestation, le gouvernement l’a mise en ligne.
Selon le ministère de la Santé, la vaccination des enfants de cette tranche d’âge se fait en priorité dans les centres de vaccination avec une ligne pédiatrique, chez le médecin traitant, un pédiatre ou autre spécialiste, sur son lieu de soin.
Quant au délai entre les deux premières injections du vaccin, si un intervalle de 21 jours reste "optimal", il est possible de prendre rendez-vous de 18 à 24 jours entre la première et la seconde dose.

"Un obstacle qui dramatise"

Bien que les moins de 11 ans ne soient soumis ni au pass vaccinal ni au pass sanitaire, la décision d’un accord parental vise à accélérer le rythme des injections des plus jeunes. Selon Santé publique France, seulement 0,7% des 0-11 ans est totalement vacciné, soit près de 66.000 personnes, surplus de neuf millions.
Alain Fischer, président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, avait regretté l’accord obligatoire des deux parents: "Je pense que c’est un peu malheureux, c’est un obstacle qui dramatise un peu cette notion de vaccination".
"On a des données sur des millions d’enfants vaccinés en Israël et aux États-Unis, les effets indésirables sont encore plus faibles que chez les adolescents et les adultes", avait-il souligné sur LCI le 7 janvier.
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