Drôle d’espion: un poulet pénètre dans l’enceinte du Pentagone

© AP Photo / Jack MuellerLe Pentagone
Le Pentagone - Sputnik Afrique, 1920, 04.02.2022
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Un poulet est parvenu à passer sous les radars des agents du Pentagone, pour s’introduire dans l’un des bâtiments les plus sécurisés des États-Unis. L’espion à plumes a finalement été appréhendé.
Alors qu’en France, les cuisses de poulet peuvent provoquer des émeutes jusque dans les prisons, aux États-Unis, les dangereux volatiles sèment aussi parfois la panique. Le 1er février, une volaille s’est ainsi introduite dans les bâtiments du Pentagone, censés être les mieux gardés du monde, rapporte le Military Times.
Le gallinacé a pénétré dans la zone de sécurité, obligeant les forces de l’ordre à faire appel à une société animalière. Ceux-ci ont récupéré le poulet qui a finalement été placé dans un refuge. La Ligue du bien-être animal d’Arlington, qui a hérité du drôle d’oiseau, en a posté des photos sur les réseaux sociaux.
L’association a mis à contribution les internautes pour savoir quel nom donner au volatile.
Certains ont suggéré "Rosie" en l'honneur du Président Roosevelt, qui avait signé un décret interdisant la discrimination des agents gouvernementaux, lors de son mandat. Un acte qui avait d’ailleurs fait du Pentagone l’un des premiers bâtiments à ne plus appliquer les lois sur la ségrégation.
D’autres internautes ont affublé le gallinacé ninja de noms d’espions, comme "007" ou "Ethel", en référence à Ethel Rosenberg, célèbre sympathisante communiste, accusée d’espionnage au profit de l’URSS et exécutée en 1953.
Le poulet a finalement été baptisé Henny Penny (ou "poulet Pentagone") par la Ligue du bien-être animal d’Arlington. Son histoire n’a pas seulement fait le tour des réseaux sociaux, mais est également arrivée aux oreilles de l'illustre présentateur Jimmy Fallon, qui en a fait une chanson humoristique.
L’animateur se demande notamment si la volaille de haute cour doit "finir en prison ou en sauce barbecue".
Le dangereux volatile a d’ailleurs pu écouter le morceau depuis son nouveau refuge et a semblé apprécier la performance.
Le couplet sur la sauce barbecue semble l’avoir cependant un peu dérouté, note la Ligue du bien-être animal d’Arlington.

D’autres intrus

Il n’est pas rare que des animaux s’insinuent jusque dans les hauts lieux de pouvoir, pour y semer la zizanie. En 2020, un renard s’était notamment introduit dans un bâtiment du parlement britannique.
Des agents s’étaient lancés à sa poursuite mais avaient eu toutes les peines du monde à le rattraper, le goupil cavalant jusqu’au quatrième étage du Portcullis House, édifice abritant les bureaux des députés.
Plus récemment, Joe Biden s’est pris d’affection pour un chat, qui avait fait irruption dans l’un de ses meetings, en Pennsylvanie. La famille présidentielle a tout compte fait recueilli l’animal, qui a fait son entrée à la Maison-Blanche fin janvier.
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