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Le porte-parole du RN voterait "sans hésiter pour Zemmour" s’il arrivait au second tour

© AP Photo / Rafael YaghobzadehMeeting en soutien à Éric Zemmour, le 5 décembre 2021
Meeting en soutien à Éric Zemmour, le 5 décembre 2021 - Sputnik Afrique, 1920, 08.02.2022
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Si "au premier tour, on choisit", "au second tour, on élimine", a tranché Julien Odoul, porte-parole du RN, se disant prêt à voter "sans hésiter pour Éric Zemmour" si celui-ci se qualifiait face à Emmanuel Macron. Cela alors que le parti de Marine Le Pen traverse une série de ralliements à Reconquête.
D’un point de vue idéologique, le porte-parole du Rassemblement national, Julien Odoul, s’est penché sur CNews sur les possibles scénarios du dénouement de la présidentielle en dévoilant ses intentions de vote.
"Si, chose improbable, Éric Zemmour se retrouvait au second tour face à Emmanuel Macron, je voterai sans hésiter pour Éric Zemmour", a lancé M.Odoul au moment où l’écart se resserre entre Valérie Pécresse, Marine Le Pen et l’ex-polémiste, à en croire le dernier sondage Ipsos-Sopra Steria pour Le Parisien/Aujourd’hui en France et Franceinfo.
En cette période où le Rassemblement national perd nombre de ses cadres, le porte-parole a tenu à expliquer:
"Je fais une différence entre le camp mondialiste qui est porté par Emmanuel Macron, et le camp national, dont Éric Zemmour est un des représentant. Au-delà de la personnalité, il y a les victoires d’idées. Au premier tour, on choisit. Au second tour, on élimine"

Le RN dans la tourmente

Julien Odoul a néanmoins déploré que "la plupart des cadres de chez Éric Zemmour refusent de dire pour qui ils voteraient" s’il ne se qualifie pas au second tour.
Parallèlement, chez les soutiens de Marine Le Pen, l’hésitation se fait aussi sentir quelques semaines avant le premier tour.
Fin janvier, sur BFM TV, l’eurodéputé Nicolas Bay a refusé de dire s’il serait encore aux côtés de Marine Le Pen pour le premier tour. Des propos qui n’ont pas été appréciés au sein du RN, l’attachée de presse de la présidente, Caroline Parmentier, lui proposant de se "barrer maintenant plutôt que de bouffer le plus longtemps possible au râtelier".
Quant à Marine Le Pen elle-même, elle a également appelé le 29 janvier ceux qui souhaitaient la quitter à acter le plus vite possible leur choix.
"Ceux qui veulent partir partent, mais qu’ils partent maintenant parce que ce qui est insupportable c'est la taqîya [la dissimulation en islam, ndlr] qu'ils reprochent eux-mêmes aux islamistes".
Elle a ainsi fustigé la manière "déplorable" choisie par Gilbert Collard de se rallier à Éric Zemmour "en pleine campagne présidentielle".

Vers de nouvelles défections?

En détail, la proportion des départs du RN a été estimée à 2% par le délégué départemental du parti en Loire-Atlantique, tout en précisant qu’il y a "des personnes qui reviennent".
Fraîchement nommé président d'honneur et porte-parole de Reconquête, Gilbert Collard a estimé le 7 février que la nièce de Marine Le Pen, Marion Maréchal, allait arriver "en mars" chez Éric Zemmour.
"Je ne trahis aucun secret, c’est une opinion personnelle, mais je pense, je crois qu’elle va arriver!" a-t-il supposé lors de "Petit déjeuner politique" sur Sud Radio.
Et d’ajouter:
"C’est une évidence: parmi les électeurs du RN, beaucoup nous rejoindront! Il y aura de nouveaux ralliements parmi les personnalités. Peut-être Nicolas Bay. Leur hésitation est une affaire de temporalité. Ils attendent l’ouverture".
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