Le Telegraph rétropédale à propos de l’ADN d’un ministre britannique fourni à la Russie

© Photo Pixabay / AndrysUn journal
Un journal - Sputnik Afrique, 1920, 12.02.2022
S'abonner
Le quotidien The Telegraph a fait part de ses inquiétudes à l’endroit de la ministre britannique des Affaires étrangères, qui a subi un test PCR lors de son déplacement officiel à Moscou. Un procédé qui pourrait servir à récupérer son ADN, selon le journal qui a en définitive supprimé son article.
La querelle de l’ADN fait long feu. Après Emmanuel Macron, qui aurait refusé de faire un test PCR à Moscou pour ne pas laisser de traces de son génome entre les mains du Kremlin, c’est désormais le cas de Liz Truss qui inquiète.
La ministre britannique des Affaires étrangères s’est également rendue en Russie et son sort semble émouvoir le quotidien The Telegraph. Contrairement au Président français, la responsable a en effet accepté un test anti-Covid, ce qui ne semble pas du goût du journal, lequel regrette que Liz Truss ait ainsi "fourni son ADN aux Russes".
Une drôle d’accusation, sachant que ce genre d’éléments peut être prélevé presque partout -sur un verre d’eau, un oreiller ou une poignée de porte. The Telegraph a d’ailleurs fini par rétropédaler en supprimant tout bonnement l’article de son correspondant en Russie. Le lien Google reste néanmoins actif et la page Web est disponible en cache.

Liz Truss gaffe, Macron mal à l’aise

En visite à Moscou le 7 février pour parler principalement de la crise ukrainienne, Liz Truss avait commis une bourde embarrassante, remettant en cause la souveraineté russe sur les régions de Voronej et de Rostov. Deux régions frontalières de l’Ukraine mais qui appartiennent à la Russie depuis plusieurs siècles.
La ministre britannique avait par la suite expliqué qu’elle pensait que la question portait sur des régions situées côté ukrainien de la frontière. Le Kremlin avait réagi en invitant ses partenaires européens à mieux s’informer des détails géopolitiques avant de discuter de la situation ukrainienne.
Quelques jours plus tôt, Emmanuel Macron s’était également rendu dans la capitale russe pour y rencontrer son homologue. Un tête-à-tête durant lequel le Président français a montré des signes de fébrilité, selon certains observateurs. Vladimir Poutine a néanmoins remercié Emmanuel Macron de sa visite et de ses efforts pour apaiser les tensions,
Au sortir de cette rencontre, une source au sein de l’Élysée avait confié à Reuters que le Président français avait refusé de passer un test PCR en Russie, de peur que les autorités ne s’accaparent son ADN.
Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала