Convoi de la liberté: une présentatrice TV s’explique après un fou rire qui a créé la polémique

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Un téléviseur - Sputnik Afrique, 1920, 13.02.2022
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Durant la matinale, deux animatrices de la chaîne Franceinfo ont été prises d’un fou rire incontrôlé après un reportage sur le Convoi de la liberté. Face au tollé suscité sur les réseaux sociaux, l’une d’elles a livré des explications.
Il y a des fous rires en direct qui finissent dans des bêtisiers. Celui-ci a fait rire jaune les réseaux sociaux qui se sont déchaînés contre les présentatrices de la matinale de Franceinfo. Dans la séquence incriminée par les internautes, il était possible de voir les deux animatrices prises d’un fou rire après un reportage sur le Convoi de la liberté dans lequel des participants expliquaient avoir passé la nuit dans leur voiture dans le froid.
Sur les réseaux sociaux, cette séquence a déclenché la colère des internautes dont un a résumé la situation par un tweet dans lequel il affirme que, pour les présentatrices, il est "agréable et drôle quand on est bien au chaud sous les projecteurs de plateau télé de se foutre de la gueule des prolos frigorifiés".
Face à ce déchaînement de colère, Myriam Bounafaa s’est exprimée. Selon la présentatrice de la matinale, le fou rire que l’on a vu à l’antenne n’était pas lié au reportage qui venait d’être diffusé, mais à un souci technique survenu pendant la diffusion de celui-ci. Elle précise en outre qu’elle ne voit pas pourquoi elle et ses collègues tourneraient en dérision le mouvement du Convoi de la liberté.
Malgré cette explication, des internautes continuent de montrer leur désaccord de manière plus ou moins cordiale avec la présentatrice.

Une manifestation parisienne agitée

Le 12 février, le Convoi de la liberté est parvenu à entrer dans Paris malgré le dispositif mis en place par la préfecture de police. Près de 7.200 policiers et gendarmes étaient mobilisés et ceux-ci ont procédé à 97 interpellations et 513 verbalisations.
La préfecture a par ailleurs annoncé avoir diligenté une enquête administrative suite à une vidéo d’une intervention policière sur les Champs-Élysées, diffusée dans le journal télévisé de 20 heures de TF1, dans laquelle on voit un agent braquer son arme de service sur un automobiliste participant à la manifestation.
La manifestation a été marquée par l’arrestation de Jérome Rodrigues, figure emblématique du mouvement des Gilets jaunes. Celui-ci a été appréhendé par les forces de l’ordre aux abords de la rue du Faubourg-Saint-Honoré où se trouve le palais présidentiel de l’Élysée. Le dispositif est resté en place ce dimanche 13 février et le sera jusqu’à lundi 14 février, annonce Franceinfo.

Le Convoi en route

Après avoir manifesté sur Paris, les participants ont fait étape ce dimanche 13 février à Faches-Thumesnil, dans la périphérie de Lille, avant de rejoindre Bruxelles le 14 février. Les manifestants n’ont pas encore défini l’heure du départ pour la capitale belge, d’après 20 Minutes. Sur Telegram, l’ordre a été donné de franchir la frontière en ordre dispersé.
Le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close a annoncé sur Twitter ce jeudi avoir pris la décision d’interdire la manifestation, car aucune demande n’a été envoyée au préalable. Il a ajouté avoir mis en place un dispositif afin d’empêcher le blocage de la capitale par le convoi qui doit rassembler des participants de toute l’Europe.
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