Le Kremlin révèle un avantage dans ses relations avec l’administration Biden

© REUTERS / Evelyn HocksteinJoe Biden prononce un discours à la Maison Blanche
Joe Biden prononce un discours à la Maison Blanche - Sputnik Afrique, 1920, 14.02.2022
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Tout en constatant que les relations entre la Russie et les États-Unis "gisent en fait au sol", le porte-parole du Kremlin a désigné un avantage. Bien que le ton reste à la confrontation, M.Peskov salue le fait que Moscou et l’administration de Joe Biden poursuivent le dialogue.
Depuis janvier 2021, Moscou construit ses relations bilatérales avec la nouvelle administration américaine sous la présidence de Joe Biden. Malgré une période marquée par de nouvelles sanctions, l’expulsion de diplomates, des accusations réciproques, le porte-parole du Kremlin y voit un avantage. Pour Dmitri Peskov, il s’agit de la présence de canaux de dialogue entre les deux pays.
"Si difficile que ce soit dans certains domaines, il y a encore certains canaux pour le dialogue. Les chefs d'État parlent, des dialogues sont menés dans d'autres domaines. C'est un avantage, parce qu’il y a presque deux ans qu’on n’a eu aucun dialogue, qu’il n'y a donc eu aucun contact. Mais pour le reste, malheureusement, on ne peut pas parler que d'un défaut dans les relations bilatérales".
Selon le porte-parole de Vladimir Poutine, les relations entre la Russie et les États-Unis "gisent en fait au sol".

Des appels pour renouer le dialogue

Plusieurs cessions de pourparlers ont été réalisées ces derniers mois entre Moscou et Washington. La dernière fois, Joe Biden et Vladimir Poutine se sont entretenus au téléphone le 12 février. Le Président russe a évoqué l'histoire des relations entre les deux pays qui a finalement abouti à la crise actuelle. Tenter de s’entendre sur une "voie diplomatique" en plus de mettre un terme aux tensions autour l’Ukraine faisait également l’objet de la discussion.
L'échange, "professionnel et riche" comme l’a caractérisé un responsable américain, a duré un peu plus d'une heure, mais n'a pas entraîné de "changement fondamental".
Les États-Unis ont multiplié les accusations sur une "invasion russe imminente" bien que Moscou les ait démenties à plusieurs reprises. Une telle invasion aurait des conséquences "rapides et sévères", a prévenu Joe Biden.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a aussi mis en garde, après son entretien avec son homologue Sergueï Lavrov le 12 février, contre une possible "provocation" russe.

"L'hystérie a atteint son apogée", a commenté le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Youri Ouchakov.

Moscou ne sera pas à l’origine d’une escalade

Moscou a en effet affirmé que les accusations américaines sur les "actions agressives" de la Russie depuis plusieurs mois servaient de prétexte pour envoyer toujours plus de matériel militaire au plus près de la frontière nationale.
L’absence de projets d’aggraver la situation autour de l’Ukraine a été une nouvelle fois confirmée par Vladimir Poutine lors de son entretien du 8 février avec Emmanuel Macron. Ce dernier a déclaré que le Président russe lui avait soutenu "qu’il ne serait pas à l’origine d’une escalade".
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