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Bardella à Jadot: "La vision que vous avez de la France est la vision d’un squat"

© AP Photo / Jean-Francois BadiasJordan Bardella
Jordan Bardella - Sputnik Afrique, 1920, 18.02.2022
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"Ce que subissent les Français s'appelle une submersion". Jordan Bardella n’a pas mâché ses mots dans ses échanges avec Yannick Jadot sur France 2 au sujet de l’immigration.
L’émission Élysée 2022 sur France 2 a confronté jeudi 17 février le candidat à la présidentielle d’Europe-Écologie-Les Verts (EELV) Yannick Jadot et Jordan Bardella, président par intérim du Rassemblement national (RN).
Concernant l’immigration en France, M.Jadot s’est interrogé sur le sort des migrants travaillant en France et s’il fallait les expulser.
Le sujet est majeur pour le président par intérim du Rassemblement national. La réponse n’a pas tardé.

"Un gigantesque squat sans limites"

"Vous êtes donc comme Emmanuel Macron. Vous voulez accueillir tout le monde", a-t-il rétorqué.
"La vision que vous avez, M.Jadot, de notre pays est la vision d’un hall de gare, d’un aéroport, d’un gigantesque squat sans frontières, ni limites, où il faudrait accueillir tout le monde", a-t-il poursuivi.
Pour appuyer son propos, il a indiqué que depuis 2017 1.275.000 titres de séjour avaient été délivrés.

Les Français subissent une "submersion"

Mais, selon lui, à ce nombre il faut ajouter 900.000 clandestins (600.000 selon le ministère de l’Intérieur). Il y a ajouté les mineurs étrangers non accompagnés, "qui ne sont généralement ni mineurs, ni isolés", ainsi que les demandeurs d’asile.
"Tout le monde rentre dans notre pays, personne ne sort."
"Ce que subissent les Français s’appelle une submersion", a-t-il résumé.
Jordan Bardella a également reproché au candidat écologiste d’incarner "la faillite morale d’une gauche qui préfère la défense des clandestins à celle des ouvriers et des policiers et qui préfère le voile, le burkini et le CCIF à la laïcité".
Jordan Bardella avait déjà utilisé le terme de "hall de gare" à l’occasion de son déplacement à Calais en novembre dernier. Sur Europe 1, il avait alors dressé le portrait d’une ville en état de siège où "des quartiers entiers sont complètement barricadés devant l’afflux de migrants".

Des "républiques islamiques en miniature"

Début février sur CNews, Jordan Bardella avait même comparé certaines villes françaises à l’Afghanistan.
Selon lui, Trappes, Roubaix et Saint-Denis sont de "petites républiques islamiques en miniature" et des "enclaves communautaristes" qui risquent d’être le futur de "notre si beau pays, la France".
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