"Il y aura un impact": Londres parle des effets des sanctions antirusses sur les Britanniques

© Service de presse du ministère russe des Affaires étrangères  / Accéder à la base multimédiaMinistre britannique des Affaires étrangères Liz Truss à Moscou, le 10 février 2022
Ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss à Moscou, le 10 février 2022 - Sputnik Afrique, 1920, 27.02.2022
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En réaction à l’opération militaire russe en Ukraine, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'UE ont renforcé leurs mesures punitives. Dans une interview à Sky News, la ministre de la diplomatie britannique, Liz Truss, reconnaît néanmoins "un coût économique en Grande-Bretagne" à la suite des sanctions imposées contre la Russie.
Sur fond d’opération militaire russe en Ukraine, les pays occidentaux durcissent les sanctions contre la Russie mais les conséquences se feront ressentir également dans les pays européens comme la Grande-Bretagne, a admis ce 27 février la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, dans une interview à Sky News.

"Il y aura un coût économique en Grande-Bretagne. Il y aura un coût en termes d'accès aux marchés du pétrole et du gaz. Nous n'importons pas beaucoup ici, mais il y a beaucoup d'importations en Europe continentale en provenance de Russie, donc, inévitablement, il y aura un impact".

Elle se déclare persuadée que "les Britanniques comprennent le prix à payer si nous ne tenons pas tête à Poutine maintenant."

Des sanctions imposées

Depuis le début de l’opération militaire russe en Ukraine, plusieurs sanctions ont été imposées à la Russie. Le train de restrictions le plus récent remonte au 26 février. Il prévoit l’exclusion de plusieurs banques russes de la plateforme interbancaire SWIFT.
Selon la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, cette mesure empêchera les institutions concernées d'opérer à l'échelle internationale et bloquera ainsi les importations et exportations russes.
En outre, selon elle, l'Europe va "paralyser" les actifs de la Banque centrale russe, qui ne pourra ainsi pas les liquider. Les oligarques russes et les membres de leurs familles ne pourront pas obtenir de nationalité de pays occidentaux, le dénommé "passeport doré".
Le Président biélorusse Alexandre Loukachenko a déclaré aux journalistes ce 27 février que la réponse de Minsk et de Moscou aux sanctions des pays occidentaux serait significative, mais que les deux pays agiraient avec prudence, et non à leur propre détriment.

Opération militaire en Ukraine

L’opération militaire russe s'est déclenchée le 24 février, trois jours après que Vladimir Poutine a reconnu l’indépendance des Républiques de Lougansk et de Donetsk, expliquant que l'Ukraine ne respecte pas les accords de Minsk et que la situation dans le Donbass peut être qualifiée de "génocide".
Le 23 février, le Comité d’enquête russe a fait état de 2.600 civils tués et 5.500 blessés dans le conflit dans le Donbass depuis 2014. 2.200 infrastructures civiles ont été détruites.
Le Président russe a alors souligné que les plans de Moscou n'incluaient pas l'occupation des territoires ukrainiens, mais la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine, ce qui a été confirmé le 25 février par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov qui assure que cela va permettre aux Ukrainiens de "déterminer librement leur avenir", une fois qu'"ils se seront libérés de leur joug".
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