L’UE admet que les sanctions antirusses auront un coût pour les Européens

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Berlin considère comme justes les sanctions antirusses - Sputnik Afrique, 1920, 28.02.2022
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Tout en se disant "solidaire" de l'Ukraine, la présidente de la Commission européenne reconnaît néanmoins un coût pour l’UE à la suite des sanctions imposées contre la Russie. Le Kremlin indique que Vladimir Poutine travaille sur la réponse économique à apporter.
Depuis le début de l’opération militaire russe en Ukraine, plusieurs sanctions ont été imposées à la Russie par les pays occidentaux. Les pays européens disent cependant comprendre que les conséquences se feront ressentir également chez eux.
S'exprimant lors d'un entretien accordé à Euronews, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a admis que les sanctions antirusses auront un coût pour les Européens.
"Oui, nous savons que chaque guerre a son prix, mais nous sommes très solidaires de l'Ukraine", a-t-elle déclaré.
Mme von der Leyen a exprimé un soutien à l'adhésion de l'Ukraine à l'UE, qualifiant le pays de "l'un des nôtres".

Le Kremlin concentré sur l'économie

Les Occidentaux ont pris de nouvelles sanctions financières contre Moscou: notamment l’exclusion de nombreuses banques russes de la plateforme interbancaire SWIFT. L'accès de la Banque centrale russe aux marchés des capitaux a également été restreint.
Selon le Kremlin, Vladimir Poutine travaille sur la réponse économique à apporter aux sanctions occidentales imposées à la Russie.
"Les sanctions sont lourdes, elles posent problème [...] mais la Russie a tout le potentiel nécessaire pour compenser les dommages", a dit Dmitri Peskov.

Opération militaire en Ukraine

L’opération militaire russe s'est déclenchée le 24 février, trois jours après que Vladimir Poutine a reconnu l’indépendance des Républiques de Lougansk et de Donetsk, expliquant que l'Ukraine ne respecte pas les accords de Minsk et que la situation dans le Donbass peut être qualifiée de "génocide".
Le Président russe a alors souligné que les plans de Moscou n'incluaient pas l'occupation des territoires ukrainiens, mais la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine, ce qui a été confirmé le 25 février par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov qui assure que cela va permettre aux Ukrainiens de "déterminer librement leur avenir", une fois qu'"ils se seront libérés de leur joug".
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