L’Algérie en train d’arrêter les importations de semences maraîchères

Soucieuse d’atteindre sa sécurité alimentaire, l’Algérie arrête les importations de semences maraîchères à partir de 2023 et se dote d’une banque nationale de semences, selon TSA.

Le Premier ministre algérien Aïmene Benabderrahmane a inauguré jeudi 11 août le Centre national de contrôle et certification des semences et plants (CNCC) et a annoncé l’arrêt à partir de l’année prochaine des importations de semences maraîchères, a rapporté TSA citant l’agence officielle APS.

En cause, la "nécessité de mettre un terme à la consumation des énergies algériennes, d’autant que les instituts et universités forment un nombre important d’étudiants dans diverses spécialités agricoles".

Le chef du gouvernement a signalé que le recours exclusif à la production locale de semences agricoles était un "défi majeur" d’où la mise en place d’une banque nationale de semences composée de cinq chambres réservées aux semences végétales et aux gènes animaux.

Sur la voie de la sécurité alimentaire

Il a rappelé que l’Algérie a pour but de couvrir 80% de ses besoins agricoles en 2023 grâce à une stratégie agricole nationale visant à parvenir à la sécurité alimentaire du pays.

"Rien n’empêche" l’Algérie, qui était "historiquement la réserve céréalière" de l’Europe, d’"augmenter sa production à des niveaux permettant de réaliser la sécurité alimentaire", a affirmé M. Benabderrahmane.