Le sommet des Etats caspiens est une tentative d’intensifier la coopération dans la région

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Les préparatifs au second sommet des 5 Etats caspiens focalisent l’attention des chefs de la diplomatie russe, iranienne, azerbaïdjanaise, kazakhe et turkmène réunis à la conférence à Téhéran.
Les préparatifs au second sommet des 5 Etats caspiens focalisent l’attention des chefs de la diplomatie russe, iranienne, azerbaïdjanaise, kazakhe et turkmène réunis à la conférence à Téhéran. Les ministres estiment à l’unanimité que le sommet qui doit avoir lieu en 2003 constituera une démarche nécessaire pour raffermir la coopération dans la région.
Le sommet a été plus d’une fois ajourné les cinq pays caspiens n’ayant pas su réglementer certaines activités dans la Caspienne, en premier lieu les aspects juridiques de la navigation, de la pêche et de la coopération frontalière.
Les pays frontaliers sont sans doute intéressés à réunir les conditions optimales pour prospecter les hydrocarbures dans la Caspienne et les transporter aux marchés extérieurs. Ils comprennent qu’il n’est possible d’assurer efficacement la protection de l’environnement et de conserver les ressources biologiques si une grande partie de la mer est exploitée en commun. Moscou est, cependant, convaincue qu’indépendamment de leurs itinéraires, la décision de construire les pipe-line dans le fond marin doit être adoptée avec la participation de tous les Etats caspiens. Selon l’expert Vassili Mikheev, cette initiative russe pourrait poser le fondement des ententes :
Il existe deux scénarios d’évolution des événements. L’un – fondé sur la confrontation lorsque les Etats caspiens et d’autres joueurs mondiaux ayant les intérêts énergétiques dans la Caspienne chercheront à s’assurer les avantages unilatéraux au détriment des autres. Un tel scénario ne fera qu’aggraver la situation politique. L’autre suppose les efforts concertés des parties intéressées à mettre en valeur les ressources énergétiques de la Caspienne sur une base juridique transparente. La diplomatie russe a entrepris ces derniers temps plusieurs démarches intéressantes dans ce sens. J’ai en vue l’accord entre la Russie, la Turkménie et le Kazakhstan de construire le gazoduc caspien. Ce projet consolidera les positions de la Russie dans la région et servira d’exemple d’une coopération égale en droits et mutuellement avantageuse.
Ce gazoduc sera aménagé le long du littoral de la Caspienne et n’engendrera pas, par conséquent, les problèmes supplémentaires pour délimiter le fond de la Caspienne. La Russie, le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan ont, d’ailleurs, réglé le problème relatif à la délimitation des secteurs voisins des eaux et aux droits souverains à l’utilisation du sous-sol. Ils entendent régler définitivement ce problème au prochain sommet dans les rapports avec leurs voisins : l’Iran et la Turkménie.
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