MOSCOU MET EN GARDE CONTRE LA SOLUTION SUR LE STATUT DU KOSOVO EN DEHORS DES CADRES LEGAUX

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Le statut du Kosovo est le thème central de la réunion à Bruxelles du Conseil de l’UE pour les affaires étrangères et les questions générales. Les chefs de diplomatie de 27 pays feront une tentative de trouver un compromis avec la Russie sur ce sujet.
Le statut du Kosovo est le thème central de la réunion à Bruxelles du Conseil de l’UE pour les affaires étrangères et les questions générales. Les chefs de diplomatie de 27 pays feront une tentative de trouver un compromis avec la Russie sur ce sujet.
Le projet de résolution était basé sur les propositions formulées par le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU Marti Ahtisaari qui prévoyaient une indépendance du Kosovo a été révoqué du Conseil de sécurité vendredi dernier. C’est un résultat logique d’une position russe active visant à créer des conditions pour la poursuite des négociations en vue d’arriver à un accord entre Belgrade et Pristina. La Russie n’était pas prête à voter pour cette résolution ou à s’abstenir.
Maintenant, ce problème sera débattu au sein d’un groupe de contact composé de Russie, des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, d’Italie, de France et d’Allemagne. Le projet de Marti Ahtisaari est une page tournée, l’ambassadeur russe à l’ONU Vitali Tchourkine :
Le projet de Marti Ahtisaari a échoué, la tentative de faire passer par tous les moyens la résolution sur l’indépendance du Kosovo sans l’accord de Belgrade était voué à l’échec dès le début.
Le fait que le Cs de l’ONU ait suspendu l’examen du problème kosovar ne veut pas dire que l’ONU ne s’en occupera plus du tout. La décision sur le statut du Kosovo sera prise par le CS de l’ONU à base des accords entre Serbes et Albanais kosovars. Dans le cas contraire, la résolution ne serait pas conforme aux normes du droit international.
En Europe, on commence à s’en rendre compte. Certains pays de l’UE qui annoncent leur soutien au projet de Marti Ahtisaari trouvent néanmoins que la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo sans l’accord de Belgrade peut avoir des incidences dangereuses pour les Balkans. La Slovaquie, Chypre, l’Espagne et la Grèce partagent cet avis.
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