L’ANCIEN « NOUVEAU COURS » DE LONDRES PAR RAPPORT A WASHINGTON

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Aujourd’hui, c’est le premier jour des pourparlers entre le premier-ministre de Grande-Bretagne Gordon Brown et le président des Etats-Unis George Bush dans la résidence du leader américain à Camp-David, Maryland. Ici le commentaire de notre observateur politique Victor Enikéev.
Aujourd’hui, c’est le premier jour des pourparlers entre le premier-ministre de Grande-Bretagne Gordon Brown et le président des Etats-Unis George Bush dans la résidence du leader américain à Camp-David, Maryland. Ici le commentaire de notre observateur politique Victor Enikéev.
L’ordre du jour de la première visite officielle du leader britannique outre-océan est varié. Il contient les questions des relations bilatérales et les questions internationales. Parmi ces questions on peut citer les projets américains du déploiement des éléments du système de défense antimissile en Europe, les relations avec la Russie, le programme nucléaire iranien, le statut du Kosovo, la situation en Irak, et dans la province soudanaise Darfour.
On ne sait pas si Washington et Londres parleront le même langage sur les problèmes internationaux, ce qui était le cas du temps de l’ancien premier ministre britannique Tony Blair, ou bien la politique de GB deviendra plus indépendante et plus raisonnable. Certains observateurs affirment que les relations entre les deux pays ne seront plus aussi étroites. Un bruit court que Washington peut annoncer les délais du retrait des effectifs britanniques de l’Irak.
Gordon Brown rejette ces suppositions pour le moment. Il tient même des propos plus complimenteurs à l’égard des Etats-Unis et leur rôle dans le monde que son prédécesseur. Il a mentionné son admiration vis-à-vis des Etats-Unis, son esprit d’entreprise, et a nommé les relations avec les Etats-Unis « le lien le plus important pour Londres ». Pourtant, le nouveau premier ministre doit se rappeler que Tony Blair était très critiqué pour avoir suivi sans objections et sans raison la politique étrangère américaine. Cela concerne surtout l’Irak.
Mais les observateurs ont noté, naturellement, que Gordon Brown a eu ses premiers contacts étrangers avec la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy. C’est une infraction d’une longue tradition car les chefs des cabinets britanniques ont toujours rendu leur première visite aux Etats-Unis, naturellement.
Le temps montrera si Londres continuera son «nouvel ancien cours » ou s’il apportera du nouveau dans les relations britannico-américaines et dans les approches aux problèmes de politique mondiale. La démarche du gouvernement britannique à l’encontre de Russie à cause de l’affaire Litvinenko ne donne pas des raisons pour l’optimisme. On aimerait espérer qu’après ce début mal réussi, le cabinet britannique aura un jour des succès.
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