LE METROPOLITE CYRILLE : LA REUNIFICATION DE L’ORTHODOXE ET DU CATHOLICISME N’EST POSSIBLE QUE PAR LE RAPPROCHEMENT STPIRITUEL

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La rencontre du patriarche de Moscou et de toutes les Russies Alexis II et du chef de l’
La rencontre du patriarche de Moscou et de toutes les Russies Alexis II et du chef de l’Eglise catholique Benoît XVI est très possible, mais sur un terrain neutre, a déclaré le métropolite Cyrille, qui dirige le département des relations étrangères du patriarcat de Moscou .
C’était sa réaction à la déclaration du nonce du Pape en Russie Antonio Megnini, qui a dit le IO janvier dans une interview à Radio Vatican que la rencontre des chefs de la chrétienté de l’Est et de l’Ouest était très probable dès cette année en Russie. La coopération entre l’Eglise orthodoxe russe et l’Eglise catholique romaine existe non seulement en théorie, mais aussi en pratique. l’Once du Pape est convaincu que les deux parties sont prêtes à se rencontrer et qu’il ne s’agit que d’organiser cette rencontre.
Le métropolite Cyrille, qui n’a pas tardé à réagir à ces propos de l’archevêque Megnini, a souligné que le Patriarcat de Moscou n’avait jamais nié la possibilité d’une telle rencontre, d’autant plus aujourd’hui, quand les rapports entre l’orthodoxie russe et le catholicisme se sont nettement améliorés.

Nous avons des bonnes nouvelles de part et d’autre, et je prie Dieu pour que cela conduise à l’amélioration du dialogue entre nos églises, dit le métropolite Cyrille. Nous avons les mêmes valeurs de base morales et spirituelles, et il n’existe pas de division sur ce plan. Ce qui compte aujourd’hui, c’est que les deux églises – l’Eglise orthodoxe russe et l’Eglise catholique de Rome — trouvent une possibilité de parler au monde à l’unisson.
Néanmoins, le représentant du patriarcat de Moscou pense qu’il serait mieux que la rencontre des deux branches de la chrétienté n’aie pas lieu en Russie, mais se tienne sur un terrain neutre pour ne pas aggraver la situation et ne pas provoquer de problèmes nouveaux. De nombreux orthodoxes russes éprouvent envers les catholiques un certaine méfiance, ce qui résulte du prosélytisme trop actif de l’Eglise catholique de Rome aux XVII-XXe siècles et du schisme de 1O54. « Il nous appartient aujourd’hui non seulement de réapprendre à nous connaître, mais aussi de se pardonner la rupture qui s’est produite entre les églises il y a plus de mille ans, estime le métropolite Cyrille. Ce n’est qu’après qu’on pourrait parler de la réconciliation complète de deux branches de la chrétienté et d’une rencontre des hiérarques suprêmes. « La réunification de nos églises n’est possible que par le rapprochement spirituel», a déclaré le métropolite Cyrille.
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