Le gouvernement russe a considérablement augmenté cette semaine grâce aux moyens budgétaires les avoirs de la Société nationale de capital risque.
Rappelons que cette Société a été créée par le gouvernement pour stimuler la création en Russie de sa propre industrie d’investissements risque, développer les secteurs innovants de l’économie et promouvoir les produits technologiques à forte valeur ajoutée sur le marché international. Deux fonctions principales y ont été imparties : sélectionner sur concours les meilleures compagnies de gestion et acquérir des parts des fonds risque, créés par ces compagnies. Selon la pratique mondiale, ce moyen de faire appuyer par l’Etat les productions hautement technologiques est le plus efficace. Il suffit de citer l’expérience des Etats-Unis et d’Israël , où l’Etat a investi ses moyens dans des sociétés concrètes par des fonds risque et dont les progrès en matière de hautes technologies sont bien connus. Ecoutons l’expert Alexandre Iakovlev :
J’apprécie positivement la création de la société russe de capital risque et les perspectives du développement de ce marché en Russie. La situation qui prévaut aujourd’hui dans l’économie russe est assez inhabituelle : il y a beaucoup d’argent et le besoin de l’ investir. Mais les avis sur les moyens de le faire sont partagés. A mon avis, il ne faut rien inventer : nous avons la pratique mondiale de dépense raisonnable de cet argent, dont les capitaux risque sont un des moyens, et il appartient à l’Etat de devenir un grand joueur sur ce marché. Mais la société devrait décider où ou dans quel but investir les moyens et ce qu’il faut en attendre, estime l’économiste russe.
Rappelons que cette Société a été créée par le gouvernement pour stimuler la création en Russie de sa propre industrie d’investissements risque, développer les secteurs innovants de l’économie et promouvoir les produits technologiques à forte valeur ajoutée sur le marché international. Deux fonctions principales y ont été imparties : sélectionner sur concours les meilleures compagnies de gestion et acquérir des parts des fonds risque, créés par ces compagnies. Selon la pratique mondiale, ce moyen de faire appuyer par l’Etat les productions hautement technologiques est le plus efficace. Il suffit de citer l’expérience des Etats-Unis et d’Israël , où l’Etat a investi ses moyens dans des sociétés concrètes par des fonds risque et dont les progrès en matière de hautes technologies sont bien connus. Ecoutons l’expert Alexandre Iakovlev :
J’apprécie positivement la création de la société russe de capital risque et les perspectives du développement de ce marché en Russie. La situation qui prévaut aujourd’hui dans l’économie russe est assez inhabituelle : il y a beaucoup d’argent et le besoin de l’ investir. Mais les avis sur les moyens de le faire sont partagés. A mon avis, il ne faut rien inventer : nous avons la pratique mondiale de dépense raisonnable de cet argent, dont les capitaux risque sont un des moyens, et il appartient à l’Etat de devenir un grand joueur sur ce marché. Mais la société devrait décider où ou dans quel but investir les moyens et ce qu’il faut en attendre, estime l’économiste russe.
D’après les statistiques internationales, le rendement moyen d’un fonds risque est de 3O à 4O% annuels. De ce fait, ceux qui connaissent ce business, coopéreront volontiers avec la Société. Le risque d’investir dans des compagnies innovantes nationales diminue considérablement pour les bailleurs de fonds potentiels. Selon les économistes, dans quelques années les fonds risque russes pourront s’avérer parmi les plus rentables du monde, ce qui stimulera le développement des innovations en Russie.
