L’OCTROI DE L’INDEPENDANCE AU KOSOVO EST UNE VOIE VERS LE CHAOS TOTAL

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Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit aujourd’hui pour d
Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit aujourd’hui pour décider du format de sa réunion officielle de mercredi sur le Kosovo qui sera consacrée à l'examen du rapport du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon sur la situation dans cette province serbe.
Les avis sur le travail du CS sont partagés : la délégation russe insiste sur l'organisation d'une réunion publique. De leur côté, les représentants de certains pays occidentaux proposent d'écouter le rapport du secrétaire général de l'ONU à huis clos. En cas d'une réunion publique, les partisans de l'indépendance du Kosovo demandent d'accorder aux représentants des Serbes et des Kosovars d'assister à cette réunion sur un pied d'égalité. Cependant, cela sera contraire aux règles de procédure pour les réunions du Conseil de sécurité, étant donné que la Serbie est un pays membre des nations Unies, et le Kosovo ne l'est pas.
Les désaccords sur la procédure reflètent des désaccords plus graves. Il s’agit des deux visions sur le statut de la province historique serbe dont la plupart de population est actuellement composée d’Albanais. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et certains de leurs partenaires se prononce pour l’octroi de l’indépendance au Kosovo sous le prétexte que les négociations entre les parties du conflit se sont révélées infructueuses. Le Russie prône la poursuite des négociations entre Belgrade et Pristina (centre administratif de la province) et la recherche de solution mutuellement acceptable. Ces deux approches ont un enjeu plus grand que l’avenir du Kosovo, trouve le président du Comité International de la Douma d’état Constantin Kossatchev.
Pour l’Occident, le plus important est d’imposer sa position, agir comme bon lui semble indépendamment du droit international et l’avis des membres du conflit. La position russe est particulière : nous défendons les intérêts de la minorité serbe au Kosovo, les perspectives du règlement des conflits analogiques. Nous défendons sûrement la primauté du droit international qui sera gratuit s’il est violé.
L’octroi de l’indépendance au Kosovo est une voie vers le chaos total. En Europe, sans parler des Balkans, il existe peu de pays qui n’ont pas connu le problème du séparatisme. Si la souveraineté du Kosovo est reconnue de façon unilatérale, le règlement des conflits ethniques dans le monde sera plus difficile à réaliser.




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