L’APCE COMMENCE L’ANNEE PAR UN SCANDALE

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L’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a commencé l’année 2008 par un scandale. Il est provoqué par des actions pas trop correctes liées avec l’élection du nouveau président de l’APCE.
L’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a commencé l’année 2008 par un scandale. Il est provoqué par des actions pas trop correctes liées avec l’élection du nouveau président de l’APCE.
Suivant le principe de rotation, adopté au début des années 90 du siècle dernier, 5 groupes de députés doivent proposer à tour de rôle la candidature du président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Cette année, le tour du groupe des « Démocrates Européens » est venu. Il avait l’intention de proposer à ce poste son leader, le chef du Comité International du Conseil de Fédération de Russie Mikhaïl Marguelov.
Mais le projet n’a pas abouti. Pendant la rencontre du 10 janvier, les groupes de députés de l’APCE ont changé la procédure de rotation, ayant transmis le droit de proposer la candidature du président aux socialistes. Cette décision s’explique par une position dure des politiques estoniens et suédois. Ils se sont prononcés contre la candidature de Mikhaïl Marguelov lui ayant incriminé les liens étroits avec les autorités russes et le parti Russie Unie qui est majoritaire à la Douma d’Etat. Pour éviter une crise au sein de l’APCE, le groupe de Démocrates Européens a consenti à changer l’ordre de la rotation. Il a reçu la promesse de pouvoir proposer son candidat en 2010. L’histoire est assez désagréable, elle a un fond politique et caractérise de façon peu flatteuse la situation dans l’APCE. Ici l’avis du chef de l’Institut des études politiques Sergei Markov :
Pour la classe politique européenne, l’élection de Mikhaïl Marguelov, c’était un test de russophobie. Le mauvais diagnostic s’est confirmé : la classe politique européenne est bel et bien atteinte de russophobie.
Certains pourraient dire que cette définition est trop dure. Mais elle a des raisons. On assiste à une montée de réactions antirusses à mesure que notre pays surmonte des difficultés et les problèmes liés à la dissolution de l’Union Soviétique et commence à jouer un rôle toujours plus important à l’échelle internationale. Plusieurs politiques européens n’apprécient pas cette évolution. Ils auraient préféré avoir affaire à une Russie faible gérée de l’extérieur, telle qu’elle était du temps de Boris Eltsine.




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