LA RUSSIE EST CONTRE LE RECOURS A LA FORCE NON-APPROUVE PAS LE CS DE L’ONU

S'abonner
Russie-OTAN : état actuel des relations et perspectives de coopération. Ces problèmes ont été envisagés par des diplomates et des experts russes et occidentaux qui se sont réunis devant une table ronde à Moscou mercredi dernier.
Russie-OTAN : état actuel des relations et perspectives de coopération. Ces problèmes ont été envisagés par des diplomates et des experts russes et occidentaux qui se sont réunis devant une table ronde à Moscou mercredi dernier.
Les experts discutaient la pertinence de l’existence de l’alliance Nord- atlantique, son rôle et sa capacité d’assurer la sécurité internationale, l’élargissement à l’Est, la transformation du bloc militaire et bien sûr, ses relations avec la Russie. Les appréciations étaient différentes, parfois opposées. Mais presque tous les participants ont constaté ce fait : l’OTAN est en train de changer. Cela se manifeste par une attention accrue aux nouvelles menaces que le monde et certains pays ont connues au cours du nouveau millénaire, par un désir — au moins, selon les déclarations, de coopérer avec la Russie.
Pourtant, il existe des phénomènes et processus dans la transformation de l’OTAN qui font réfléchir à ces actions dans l’avenir. Le directeur du département de coopération paneuropéenne du MAE de Russie Sergei Riabkov a attiré l’attention à ce point :

Nous ne voyons pas trop dans quelle mesure l’alliance sera prête à prendre en compte les revendications de l’ONU au sujet de recours à la force. L’OTAN m-ne sa politique bien nette : il ne veut pas que ce point soit éclairci. On peut traiter la situation survenue d’ambigüité destructive. C’est une des bases de la politique de l’OTAN, trouve le diplomate russe.
L’alliance nord- atlantique prétend pouvoir prendre les décisions sur les solutions musclées, bien que celles-ci soient la prérogative du Conseil de Sécurité de l’ONU. Il convient de rappeler qu’en 1999, l’OTAN a organisé une large opération militaire en Yougoslavie, contrairement au droit international et sans la sanction du CS. L’agression de l’OTAN a engendré une large et longue crise dans les Balkans. Le renouvèlement d’actions de c genre va saper les bases du droit international, il est gros de conséquences imprévisibles.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала