LA RUSSIE INSISTE SUR LA REFORME DE L’INSTITUT DES OBSERVATEURS DE L’OSCE

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L’observation internationale lors des élections, au lieu d’être un instrument d’assistance à la réalisation du droit électoral, devient un instrument de pression politique. Voilà pourquoi la Russie insiste sur la réforme de l’institut des observateurs de l’OSCE.
L’observation internationale lors des élections, au lieu d’être un instrument d’assistance à la réalisation du droit électoral, devient un instrument de pression politique. Voilà pourquoi la Russie insiste sur la réforme de l’institut des observateurs de l’OSCE. Telle est la position des participants russes au séminaire sur les problèmes de l’observation internationale à Vienne qui commence le 21 juillet.
Moscou essaie depuis longtemps de sauver l’institut de l’observation internationale et de le faire sortir de crise. La Russie propose des principes nets et clairs du monitoring du processus électoral : la transparence, la collégialité, l’impartialité et le respect des droits souverains des états om les élections ont lieu.
En principe, personne n’est contre ceci. Mais l’attitude vis-à-vis de ces principes n’est pas toujours objective. Cela se rapporte surtout au Bureau des les institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH), l’organisation financée par l’OSCE. Là, on comprend par une impartialité un engagement politique, basé apriori sur une attitude négative à l’égard du pays om l’observation se fait. Voilà pourquoi la partie russe propose d’arriver à un accord et de ne pas commenter la tenue des élections avant le dépouillement total du scrutin. Actuellement, les observateurs se permettent parfois de faire des commentaires dans les médias au lendemain du vote, croit le directeur de l’institut indépendant des élections, chef du centre russe d’apprentissage des technologies électorales, membre du séminaire à Vienne, Alexandre Ivantchenko.
Le monitoring des élections est un travail très sérieux. Je voudrais que les organisations internationales ne donnent pas de jugements politiques. Les appréciations doivent se faire uniquement à la base des normes du droit, à la base du respect de la législation nationale. Le monitoring, c’est la coopération entre les organisateurs des élections et les organisations internationales. J’espère que le travail de ce séminaire sera constructif et qu’après sa tenue, nous arriverons à rapprocher nos positions dans le domaine de l’observation sur l’organisation et la tenue des élections.
L’automne dernier, la Russie avait proposé son projet de réforme du travail des observateurs. Elle part du fait que seuls les pays qui reçoivent des observateurs eux-mêmes peuvent envoyer des missions. Donc, la base doit être réciproque. La transparence prévoit la création d’un organe collégial qui prend la décision sur l’envoi d’une mission. Le principe de souveraineté prévoit le respect de la souveraineté nationale et le renoncement aux tentatives de remplacer les institutions électorales nationales. Les observateurs doivent coopérer avec les autorités locales et non entrer en confrontation avec elles.
Pour le moment, les partenaires de Russie ne sont pas prêts à accepter des règles du jeu aussi simples et claires. Mais on espère à Moscou que la rencontre à Vienne ne sera pas gratuite.


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