Kaboul pose au CS de l’ONU le problème du retrait des troupes étrangères d’Afghanistan

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Le président afghan Hamid Karzai a exigé en s’entretenant avec une délégation du CS de l’ONU que les Etats-Unis lui présentent un calendrier de retrait par étapes des troupes coalisées d’Afghanistan.
Le président afghan Hamid Karzai a exigé en s’entretenant avec une délégation du CS de l’ONU que les Etats-Unis lui présentent un calendrier de retrait par étapes des troupes coalisées d’Afghanistan.
Les autorités afghanes doivent savoir quand se terminera l’opération antiterroriste réalisée sur le territoire du pays par les forces internationales dirigées par les Etats-Unis, est-il indiqué dans la déclaration de la chancellerie présidentielle à l’issue de l’entretien. La position de Kaboul est parfaitement logique. La résolution adoptée par le CS de l’ONU en décembre 2001 a donné le feu vert à la présence des forces internationales en Afghanistan.
Leur introduction a entraîné le renversement du régime extrémiste du Taliban. Cependant, les troupes multinationales commandées par l’Atlantique-Nord et par les Etats-Unis n’ont pas réussi ces sept dernières années à normaliser la situation en Afghanistan, indique l’orientaliste Vladimir Akhmedov.
L’expérience des troupes coalisées en Afghanistan démontre que ces forces ne sont pas à même de stabiliser la situation, de mettre fin à la violence. Qui plus est, les Taliban et les civils tombent de plus en plus souvent victimes des opérations réalisées par les forces de l’OTAN en Afghanistan au mépris des autorités du pays. De ce fait, la base sociale du soutien de Hamid Karzaï devient de plus en plus faible.
Le gouvernement afghan a protesté plus d’une fois contre les « bombardements injustifiés » des civils par les forces multinationales. Déçu des résultats des tentatives des Etats-Unis et de l’OTAN d’infléchir la situation, Hamid Karzaï a recherché les moyens de régler le conflit sur un autre volet ayant avancé l’initiative d’engager les pourparlers avec les Taliban. Kaboul participera au dialogue avec ceux qui s’avéreront pour telle ou telle raison entraînés dans l’opposition armée, avec ceux qui reconnaissent la Constitution de l’Etat afghan, a déclaré le président.
Une question s’impose : les Taliban, considèrent-ils Karzaï comme un partenaire aux pourparlers et sont-ils prêts à partager le pouvoir avec d’autres forces ? Ils s’y sont montrés jusqu’à récemment indisposés.
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