LES ETATS-UNIS ET LA RUSSIE ONT UNE BASE POUR LE DEVELOPPEMET DES RELATIONS, PENSENT LES ANCIENS DE LA POLITIQUE AMERICAINE

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Les Etats-Unis et la Russie ont un fond très positif pour le développement des relations, pensent les anciens de la politique américaine Thomas Pickering et Robert McFehrlein.
 Les Etats-Unis et la Russie ont un fond très positif pour le développement des relations, pensent les anciens de la politique américaine Thomas Pickering et Robert McFehrlein. Ils ont présenté au Club national de la presse des rapports sur le thème « États-Unis et Russie : une fenêtre des opportunités » Voici le commentaire de notre observateur politique Victor Enikeev.

- Notons d’abord que les deux intervenants sont des personnalités de renom. Thomas Pickering avait en son temps occupé de poste de Secrétaire d’État sous le président Bill Clinton après avoir été ambassadeur des États-Unis en Russie. A son tour, Robert McFehrlein avait occupé le poste d’assistant de Ronald Reagan délégué à la sécurité nationale. Ils ont tous les deux insisté sur la nécessité de reconduction du traité START-1 qui expire cette année, de la coopération entre la Russie et les États-Unis dans le domaine de la sécurité et de la non-dissémination des armes nucléaires. Les deux hommes ont mis l’accent sur l’importance de l’adhésion de la Russie à l’OMC et la levée de l’amendement de Jackson-Vanik qui fait depuis plus de trente ans obstacle au développement des échanges russo-américains.
- Les opportunités d’une coopération productive entre la Russie et les États-Unis ne manquent pas. Comment s’étonner dès lors que ce sujet ait été repris par deux autres anciens ambassadeurs américains à Moscou et notamment Alexander Vershbow et William Burns qui occupe actuellement le poste de secrétaire d’État adjoint. Ils ont été présents à une soirée de musique à l’ambassade de Russie à Washington animée par Youri Bachmet et Igor Boutman, musiciens de renommée mondiale. Alexandre Vershbow y avait même interprété un morceau de musique aux instruments de percussion.
Certes, il est plus facile de s’entendre sur le terrain de musique que dans la diplomatie et les relations internationales avec leur écheveau de problèmes. Mais la Russie et les États-Unis doivent absolument y arriver, a dit à juste titre l’ambassadeur de Russie à Washington Serguei Kissliak à la fin de la soirée de musique. Il existe des possibilités réelles pour ce faire. Moscou est sensible aux messages positifs qui viennent d’outre océan, a constaté le vice-premier russe Victor Ivanov après avoir rencontré à Munich le vice-président des États-Unis Joseph Biden. D’autre part, l’entretien téléphonique qui a eu lieu entre les présidents Barack Obama et Dmitri Medvedev, permet également d’espérer que la Russie et les États-Unis prendront des mesures concrètes pour améliorer les relations bilatérales dans l’intérêt des deux peuples et dans celui de la paix et de la stabilité dans le monde. Moscou est ouvert au dialogue.

- C’était le commentaire de notre observateur politique Victor Enikeev.



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